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Dossier de la Rédaction

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Ce que Elecam attend de l’opérateur biométrique

Cinq prestataires ont soumis leurs offres. La sélection du soumissionnaire imminente.

La refonte annoncée des listes électorales, ainsi que le rappelle régulièrement le président du Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam), sera déclenchée par le directeur général des Elections. Au moment où le projet de code électoral est sur la table des députés, avec les implications que l’on devine sur le renforcement des pouvoirs d’Elecam, les citoyens cherchent à comprendre ce qui se fait actuellement. Hier, Cameroon Tribune a effectué la démarche au siège d’Elections Cameroon. Sur place, l’on a trouvé une ambiance studieuse. Le personnel était en poste. De son côté, le directeur général des Elections, Mohaman Sani Tanimou, a tenu une séance de travail avec son staff pour lancer la semaine après la pause du week-end pascal. Un tour à la division de la Communication édifiera. L’on y apprendra que le projet de refonte des listes électorales avec biométrie, fait l’objet de toutes les attentions de la direction générale des Elections. C’est vrai que les offres ont déjà été reçues de cinq opérateurs. Mais pour ce qui est de la suite, les arbitrages se poursuivent.

Au-delà de cet aspect purement administratif, on a appris à bonne source, qu’Elecam a pour objectif de constituer un fichier électoral crédible mais qui permettra surtout d’avoir des listes électorales sans doublons. Puisque même avec la biométrie, les doublons sont toujours possibles, si les financements ne sont pas capables de couvrir les dépenses des opérateurs en matière de télécommunications. On peut dont comprendre la rigueur qui a accompagné la sélection des prestataires. Tout s’est fait sur la base des critères précis. Pour ce qui est du volet administratif, Elecam a tenu compte de l’existence légale, de l’expérience en matière d’inscription des électeurs avec biométrie et de la pertinence du programme de formation. Il reste entendu que les formations proposées doivent permettre d’acquérir les connaissances et les aptitudes techniques nécessaires à la bonne maîtrise des opérations à mener.

A cela, on peut utilement ajouter les critères techniques. L’opérateur qui sera sélectionné devra ainsi disposer des technologies et des équipements fonctionnels mais surtout adaptés aux besoins d’Elecam. C’est-à-dire du nécessaire lui permettant de réaliser une refonte avec biométrie. Ensuite il y a les délais de mise en œuvre. Elecam exige que le délai de fourniture et de déploiement des équipements et technologies n’excède pas 60 jours. Puisque selon les prévisions de l’organe, le délai de collecte et de traitement des données doit aller de 120 à 180 jours. Last but not least, le niveau de sécurisation du système à mettre en place. Lorsque toutes ces précautions sont prises, il y a les considérations financières. Elecam ne veut pas tâtonner. On exige de l’opérateur que l’offre financière soit réaliste. En clair, cette offre doit couvrir tous les besoins du projet. Elecam insiste aussi pour que le coût total soit abordable.

Les points ont donc été attribués aux cinq opérateurs nationaux et étrangers sur la base de ces critères. Il reste l’étape de la sélection finale qui permettra aux trois soumissionnaires ayant satisfait les critères de procéder à une démonstration sur site du mécanisme de la biométrie électorale. Après cette dernière formalité, le soumissionnaire retenu va signer un contrat en bonne et due forme avec Elections Cameroon. Ledit soumissionnaire devra aussitôt se mettre au travail conformément aux prescriptions du contrat.

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