Les 33e championnats d’Afrique de judo se sont achevés samedi dernier à Agadir au Maroc. Le moins qu’on puisse dire c’est que, le Cameroun n’aura pas beaucoup brillé au Maroc. Une médaille en argent- arraché par Dieudonné Dossalem qui visiblement n’y arrive pas dans la catégorie des 90 kg. L’athlète semble condamné à la deuxième et la troisième marche du podium. A Agadir, il a terminé deuxième. Comme en 2009, à Maurice. Mais il fait mieux qu’en 2010 (3e à Yaoundé) et en 2011 (3e à Dakar). Son compatriote Frank Martial Moussima Ewane (-100 kg et Open) est dans la même configuration et a terminé avec le bronze. Philomène Bata, troisième chez les moins de 48 kg, s’installe de façon régulière sur le podium. En 2010 et en 2011, elle était deuxième. La troisième médaille de bronze a été remportée par la sélection féminine lors de la compétition par équipe. « Nous attendons la ranking-liste de la fédération internationale pour être fixés sur les qualifiés pour les J.O. », a précisé Christophe Abanda, secrétaire général de la Fécajudo.
Cette année encore, les Championnats d’Afrique des nations n’ont pas dérogé à la tradition instaurée depuis quelques lustres qui veut que le Maghreb, Algérie ou Tunisie, gagne à la fin. Cette fois, l’Algérie a pris la tête, notamment grâce à une belle équipe de judo dame. Avec un total de 17 médailles, elle demeure à un niveau élevé d’efficacité. Pourtant, lors du rendez-vous d’Agadir, l’Algérie a été plus que bousculée chez les hommes. Face à la redoutable concurrence égyptienne, tunisienne et marocaine, les Algériens ont dû se contenter de médailles d’argent et de bronze. D’anciens podiums mondiaux tels Abderahmane Benamadi (- 81Kg) ou Amar Benikhlef (-90 kg) ont été écartés de la plus haute marche au niveau continental.
