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Dossier de la Rédaction

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Plus de sécurité à l’embarquement à Youpwè

Après le naufrage de la semaine dernière, les autorités veulent réorganiser le transport en mer.

Le bilan du naufrage de l’embarcation survenu au large du Wouri la semaine dernière s’est alourdi. Deux corps ont été repêchés dans les eaux lundi et mardi, portant à six le nombre de victimes. Selon Armstrong Voh Buikame, sous-préfet de Manoka, il n’est pas exclu que d’autres corps soient encore dans la mer. Pourtant ici à Youwpè, les causes de ce drame ne semblent pas avoir eu une quelconque emprise sur les habitués du lieu. La vie a repris, les activités ont redémarré. A commencer par cette barque qui prend le large avec à bord une vingtaine de passagers. Malgré la note qui vient d’être affichée, les clients voyagent sans bouée de sauvetage ni gilet de sécurité. Au nez et à la barbe des autorités. Des mesures relatives à la sécurité en mer prises par le sous-préfet peinent à être appliquées. Port de gilet obligatoire, existence de bouées dans l’embarcation, interdiction de voyage nocturne…

D’après le sous-préfet, ces mesures ont même été édictées il y a quelques années. Seulement, tous les acteurs ne s’impliquent pas comme il faut.

« Les transporteurs et les passagers concernés au premier chef ne semblent se soucier des recommandations », indique Armstrong Voh Buikame. Dans tous les cas, la brigade maritime et les autres forces de l’ordre sont décidées à ne plus leur faire de cadeaux. « La répression va suivre », souligne Noel Mbonanga Yebies, commandant de la brigade maritime de Youpwè. Les transporteurs quant à eux regrettent de ne pas être pris en compte. « Les pouvoirs publics nous négligent », déclare Jean-Jules Imben, vice-président des transporteurs de Youpwè. D’après ses dires, leur secteur peine à décoller, il est désorganisé et la réglementation difficile à respecter.

Toujours selon lui, les passagers devraient, eux aussi, mettre la main à la pâte. « Ils voyagent avec des millions mais ne veulent pas s’acheter leur propre gilet qui ne coûte que 10.000 F. Nous avons le matériel mais il est insuffisant », explique-t-il.

Les autorités les obligent à posséder des gilets pour tous les passagers. « Ce qui est quasiment impossible ». Afin de trouver un début de solution à leurs multiples problèmes, les transporteurs ont tenu une réunion mardi. Elle portait entre autres sur le nombre et les heures de départ, l’achat et le port du gilet de survie.



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