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Dossier de la Rédaction

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Les entreprises françaises apportent leur expertise

La 2è phase du programme de compagnonnage industrielle entre les structures françaises et camerounaise a été présentée mardi à Douala.

Boniface Tcheumeni, promoteur de la Société des produits avicoles du Cameroun (Spac), peut se réjouir d’avoir trouvé la solution à un problème sur sa chaine d’abattage et de conditionnement de poulets de Bafang. « Nous avons constaté que malgré la qualité de nos produits, nos poulets prenaient toujours une teinte rouge. Grâce à notre compagnon Français qui est venu faire un audit dans notre structure, nous avons constaté que chez nous, la distance entre le point de saignement et le bac de trempage des poulets s’effectuait en 1 mn 07 s, au lieu des 2mn 30s recommandées. Un déplacement du point de saignement nous a ainsi permis de supprimer cette teinte », explique l’homme d’affaires. Le « compagnon Français » à qui Boniface Tcheumeni doit cette chandelle lui a été attribué grâce au programme de compagnonnage industriel mis en place par la Chambre de Commerce d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat (CCIMA) et la Bourse de Sous-traitance et partenariat du Cameroun (BSTP). Un projet financé par l’Union Européenne et l’Ipad de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Rouen en France.

Ce programme a pour objectif, de contribuer au développement des opérateurs économiques camerounais en leur permettant de bénéficier de l’expertise de personnes du même secteur d’activité en France. La méthodologie permet aussi d’initier des partenariats « gagnant-gagnant » entre entreprises camerounaises et françaises. Dans les faits, lorsqu’une entreprise camerounaise est sélectionnée pour le programme, son homologue en France se déplace sur le site au Cameroun pour réaliser un diagnostic de l’entreprise et établit un dossier de recommandations. Ainsi, il formule des conseils en accord avec le responsable camerounais pour améliorer notamment le fonctionnement de l’outil de production et proposer des axes de progrès et de développement. Selon Christophe Eken, président de la CCIMA, la phase pilote du programme menée il y a quelques années a permis d’effectuer 16 missions de compagnonnage, dont 10 ont permis la mise en place de projets. Certes, dans de rares cas, le programme peut échouer, à cause du manque de sérieux ou de la recherche d’autres marchés par l’une ou l’autre des parties . Mais pour l’IPAD, le système reste pertinent car depuis 16 ans, il a permis à 90% des entreprises d’améliorer leur fonctionnement suite à ces missions.

Pour cette nouvelle phase du programme, il est prévu la réalisation de 30 missions d’échanges et d’expertises sur l’année 2012. Le présent programme bénéficie du soutien du Centre pour le Développement de l’Entreprise de Bruxelles (CDE) et de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (Onudi), qui prennent en charge les frais des missions françaises. Il faut cependant signaler que seules les PME/PMI existant et disposant d’outils de production et d’infrastructures sont éligibles au programme de compagnonnage. L’ensemble des secteurs de production industrielle et des services liés à l’industrie sont concernés.



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