En juin prochain à Rio de Janeiro au Brésil, le Cameroun va prendre part à la Conférence des Nations unies sur le développement durable. Vendredi dernier à Yaoundé, le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable a organisé un atelier préparatoire à cette grande rencontre. La réunion, qui a rassemblé des fonctionnaires en charge de l’environnement, des diplomates de l’Onu et des pays tels que le Japon, ainsi que des militants écologistes, devrait permettre d’affiner la position officielle du Cameroun au rendez-vous brésilien.
En se penchant sur le projet de position qui leur a été présenté, les participants à l’atelier auront à cœur de travailler à « l’évolution vers une économie verte », a souligné Pierre Hélé. En termes simples, le Cameroun, tout en se développant d’un point de vue économique, cherchera et suggèrera au monde des méthodes pour préserver la terre et éviter les pollutions environnementales. Ce faisant, indiquera à son tour Michel Balima, Coordonnateur résident de l’Onu au Cameroun, le souci de la Conférence de Rio est également de réduire de manière significative la pauvreté.
La situation mondiale à cet égard est toujours préoccupante, malgré « les efforts et succès louables » réalisés dans le monde, a observé le ministre de l’Environnement. « Nous constatons […] qu’environ 1,4 milliard de personnes vivent toujours dans des conditions d’extrême pauvreté et un sixième de la population mondiale souffre de malnutrition », a regretté M. Hélé.
