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Dossier de la Rédaction

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Les investisseurs invités à se lancer dans les Marchés à Capitaux

Un dîner-débat sur l’intervention de l’Etat sur les marchés des capitaux organisé jeudi à Douala.

Pas d’économie prospère sans marchés de capitaux solides. En outre, pour les investisseurs souscrivant aux titres publics, il s’agit de placements rentables et sûrs. Voici en somme le message qu’a transmis le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, aux investisseurs et opérateurs économiques jeudi dernier à Douala. Au cours d’un dîner-débat sur le thème de l’intervention de l’Etat sur les marchés des capitaux. Pour le Minfi, il s’agissait d’une part d’expliquer l’importance des marchés de capitaux. « La plupart des pays dans le monde sollicitent de plus en plus les marchés pour satisfaire une partie de leurs besoins de financement. En sollicitant le marché pour financer son déficit budgétaire, l’Etat fait appel aux agents économiques à capacité de financement pour acquérir les titres qu’il peut émettre à court, moyen et long terme à l’instar des bons ou des obligations du Trésor », déclare Alamine Ousmane Mey. Le recours aux marchés s’explique aussi par les limites des sources traditionnelles que sont les recettes budgétaires et les durcissements des conditionnalités liées aux financements des bailleurs de fonds. Des chiffres rendus publics, il ressort que, selon le programme de financement 2012 du Trésor public, les prévisions budgétaires découlant des objectifs de croissance indiquent des ressources internes estimées à 2280 milliards F pour couvrir des dépenses chiffrées à 2800 milliards F.

D’autre part, il fallait expliquer l’intérêt d’y investir. D’après le Minfi, les instruments de financement du Trésor public offrent des opportunités à tous les types d’investisseurs. Pour notre pays, ils permettent de financer le déficit budgétaire par des ressources non inflationnistes et de mieux maîtriser les risques liés à l’endettement public. Pour la Banque centrale, ces instruments permettent de mieux contrôler la politique monétaire. Du côté des établissements financiers, ils ont la possibilité de diversifier leur portefeuille d’actifs financiers et la gamme de produits de placement susceptibles d’être offerts à leur clientèle.

Enfin, les entreprises et les opérateurs économiques bénéficient des effets de richesse provenant des placements sous la forme d’instruments financiers rentables et sans risques. Par conséquent, il faudrait inclure dans le sens le plus large possible, toutes sortes d’investisseurs. Depuis 2010, le Trésor est actif sur les marchés de capitaux à travers bons et obligations. Le montant émis s’élève à 270 milliards F, dont 200 milliards d’obligations du Trésor levés en décembre 2010 sur le marché financier national à un taux de 5,6% net pour une maturité de 5 ans et 70 milliards de bons du Trésor sur le marché régional des titres publics à souscription libre émis par adjudication des Etats de la Cemac. Pour les obligations du Trésor, la première tranche des intérêts d’une valeur de 11,2 milliards a été payée aux obligataires le 29 décembre 2011.



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