Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Une farine amie à mie

L’amélioration de la qualité au cœur d’un atelier ouvert mardi dans la capitale économique.

Les acteurs de la filière meunière au Cameroun et en Afrique se réunissent jusqu’à demain, afin d’améliorer la qualité des farines. Entre autres sujets abordés, la fortification alimentaire. La session de formation est organisée par la firme allemande Mühlenchemie, un des leaders mondiaux dans le domaine des applications liées à la farine. « Ce processus permet de résoudre les difficultés des populations qui ont des problèmes d’accès aux vitamines, pour renforcer leur santé. Ça fait déjà quelques mois que nous avons lancé le programme de fortification de la farine en présence du ministre de la Santé publique. Actuellement, nous procédons aux vérifications. De même, nous menons actuellement une réflexion pour savoir comment utiliser la farine faite à partir des produits locaux (patate, manioc, riz, etc.) dans la fabrication de biscuits et autres dérivés », déclare Engelbert Nama, Agent Cemac de Mühlenchemie.

En effet, les carences en vitamines et minéraux ont des répercussions parfois irréversibles sur les couches vulnérables de la population que sont les enfants et les femmes en âge de procréer, entre autres. Cela peut se manifester par des retards de croissance dus à la malnutrition. La fortification de la farine, d’après les experts, consiste notamment à enrichir les produits en vitamine A, en fer, en zinc, etc.

Par ailleurs, il s’agit-là d’une bonne occasion pour les meuniers de discuter des dernières innovations technologiques, pour résoudre entre autres certaines de leurs difficultés quotidiennes. « Dans notre travail, l’aspect visuel du produit est très important. Or, il y a des imperfections comme des cloques ou des fêles qui sont embêtantes, quand bien même le produit est parfait au niveau du goût. Les fêles par exemple sont des crevasses qui se forment dans les biscuits. Elles peuvent être causées par des protéines trop fortes, un temps de repos insuffisant de la pâte, ou une mauvaise levée. Ça n’y paraît pas, mais ces détails peuvent avoir de forts impacts sur les consommateurs ou causer des problèmes de conditionnement », confie un meunier. En outre, les participants ont également été édifiés sur le management d’une minoterie, le tout ponctué par des ateliers pratiques de panification.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière