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Dossier de la Rédaction

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Des pollueurs punis par le ministre de l'Environnement

Le ministère chargé de la protection de la nature vient de publier une liste d’institutions sanctionnées.

Le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable a sanctionné début avril, 139 installations d’organismes publics ou privés et même de simples particuliers en infraction. Selon un communiqué de Pierre Hélé publié dans votre journal hier (Voir C.T. du mardi 17 avril 2012), ces établissements ont écopé de pénalités en raison de la violation de la loi de 1996 relative à la gestion de l’environnement.

On retrouve au nombre de ces sanctions pécuniaires divers comportements répréhensibles : déversement des eaux usées dans la nature sans traitement préalable, décharges sauvages de filtres à huile, constructions sans étude d’impact environnemental préalable, dégradations de l’environnement, déversement dans la nature de déchets issus de fosses septiques domestiques, pollution du sol, de l’eau, de l’air ou même l’exploitation frauduleuse d’une forêt communautaire…

Les sanctions pécuniaires varient autant que les lieux de commission de l’infraction. Entre tel Gic de Nanga-Eboko qui doit payer 500.000 F et une station-service de Yaoundé qui est frappée d’une amende de 10.000.000 F, on trouve une compagnie agro-industrielle qui produit du thé dans le Sud-Ouest, la Communauté urbaine de Bamenda, des opérateurs de téléphonie mobile, l’immeuble d’un huissier de justice de Maroua et un navire battant pavillon étranger. Cependant, les distributeurs de produits pétroliers sont très largement représentés parmi les contrevenants ainsi dénoncés pour que la procédure judiciaire se poursuive publiquement.

« Normalement, les personnes mises en cause doivent s’acquitter naturellement des sanctions. Mais, il se trouve que, cette année notamment, beaucoup traînent des pieds ou essayent de tromper la vigilance du ministère. Ces derniers payent en partie ce qu’ils doivent et ne se signalent plus pour le reste », explique un collaborateur du ministre de l’Environnement. L’an dernier, assure la même source, l’action répressive des brigades de contrôle et d’inspection environnementales ont provoqué le paiement de quelque 150 millions de F de pénalités.


 

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