Les épreuves physiques et sportives du « premier diplôme » ont commencé ce lundi 16 avril.

Matinée rude pour la petite Salomée N., 8 ans, élève au CM2 à l’Ecole publique de Biyem-Assi 2. Hier mercredi, elle était obligée, comme tous les candidats, de pratiquer la gymnastique à même le sol. Pas de mousse au centre Notre Dame de Mvolyé. La tête est contre la terre, puis le dos, avant d’atterrir sur les deux jambes. Pour Barbare Mienne, coordonatrice de ces activités physiques et sportives à Yaoundé III, « c’est un gros risque. Nous faisons face à l’absence du matériel, mais nous sommes obligés de nous adapter car c’est une épreuve obligatoire à l’examen ». A l’atelier de saut, le même problème se pose. « Les enfants atterrissent sur le sol. Ce qui n’est pas normal car les risques de déboîtement ou de fractures sont énormes dans ces conditions », souligne Barbare Mienne. Heureusement, depuis le début des épreuves, lundi dernier, il n’y a eu aucun cas d’accident. Cependant, les encadreurs affirment que les élèves se débrouillent plutôt bien. L’air enthousiasmé, les enfants sont pour la plupart accompagnés par leurs parents.

Près de 4.500 candidats dans l’arrondissement de Yaoundé III, dont l’âge varie entre 8 et 12 ans sont ainsi soumis depuis lundi à cinq disciplines : le saut, le lancer de poids, la course de vitesse, la gymnastique et la résistance. Ces épreuves se dérouleront jusqu’à la semaine prochaine pour l’ensemble des établissements de l’arrondissement. « Ceux des candidats absents auront droit à une séance de rattrapage le 26 avril prochain. Ils n’ont pas pu être là pour cause d’inaptitude ou d’indisponibilité, ils composeront par écrit », explique un encadreur. D’autre part, l’on pose un problème de motivation dans l’encadrement des candidats. En attendant, la phase écrite du premier diplôme de la République se prépare.