D’importants dossiers au menu de la session du Conseil supérieur de la Magistrature présidée mercredi par le chef de l’Etat.

La salle des conseils du palais de l’Unité a servi de cadre mercredi à la tenue d’une importante session du Conseil supérieur de la magistrature. Ouvertes à 10h, les assises du CSM auront duré plus de trois heures d’horloge, puisque la plupart des participants n’ont fait leur réapparition sur le perron du palais qu’à 13h30. Les travaux du Conseil se sont déroulés à huis-clos sur un ordre du jour dense au regard des points examinés, et dont le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent Esso, a bien voulu donner un aperçu à la presse. Ont tour à tour été examinés les points suivants : les dossiers disciplinaires de certains magistrats du siège, l’intégration dans la magistrature d’auditeurs de justice, les promotions de magistrats, une série de nominations de magistrats du siège et du parquet, les dossiers de recours en grâce, avec notamment une condamnation à mort qui a fait l’objet d’un avis du Conseil.

Le chef de l’Etat hier à l’ouverture de la session du CSM.

Ainsi que l’a rappelé le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent Esso, tandis le Conseil donnent son avis sur les points examinés, à savoir les propositions de nomination et les sanctions disciplinaires concernant les magistrats du siège, il appartient au président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature et, de par la Constitution, garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, de décider.

Autour du chef de l’Etat, Paul Biya, président du Conseil supérieur de la magistrature qu’assistaient le ministre d’Etat Laurent Esso, vice-président du CSM, Jean Fouman Akame, secrétaire du CSM, Clément Atangana, président de la Chambre administrative de la Cour suprême, rapporteur du CSM, les membres titulaires du CSM suivants : les honorables Brigitte Mebande, Basile Yagaï et Hubert Nkolo Menye, Mme Lucy Asuagbor, MM. Albert Ekono Nna et Frédéric Moche Fayeu.