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Dossier de la Rédaction

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Le patronat sensibilisé sur le paludisme à Douala

Des Dg de société ont eu une piqûre de rappel mardi au sujet de l’impact de la maladie sur la productivité.

Des entreprises de la place ont pris l’engagement de bouter le paludisme hors de leur structure. C’était mardi dernier, à l’occasion d’un atelier de sensibilisation des managers sur les méfaits du paludisme sur la productivité. La rencontre a eu lieu au siège du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam). Pour en parler, des responsables d’entreprise : Charles Metouck, de la Sonara, Mathieu Mandeng, Standard Chartered Bank, Guillaume Kwelle, Cotco. Mais aussi des officiels : Joseph Elongo représentant du gouverneur, Martin Yamba, délégué régional de la santé du Littoral, Same Ekobo de Roll Back Malaria, etc.

Selon les différents orateurs, le paludisme, en dehors d’être la première cause de morbidité et de mortalité dans notre pays, est à l’origine du plus grand nombre d’absences au travail. L’employé peut être malade, son épouse ou son enfant. Le rendement et la productivité s’en ressentent. Les petites et moyennes entreprises (Pme) et les petites et moyennes industries (Pmi) sont les plus touchées. Ne plus vivre cela, ou du moins diminuer les cas de paludisme en entreprise serait l’idéal. C’est pourquoi il est important que les acteurs du secteur privé se mobilisent.

A cet effet, des campagnes de prévention seront lancées dans les sociétés ainsi que les communautés environnantes. Des structures comme Exxon Mobil et Cotco le font déjà. Les employés ont des exigences lorsqu’ils se trouvent sur un site à risque. En outre, les communautés de l’itinéraire du pipeline sont constamment sensibilisées et reçoivent des moustiquaires imprégnées. Et c’est cet esprit de prise en charge que la coalition de la communauté contre le Sida la tuberculose et le paludisme CCa/Sida veut inculquer aux autres.

Selon les statistiques de 2011 en matière de paludisme, il est a noté qu’une nette régression chez les sujets à risque. Il s’agit des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes. En 2008, on a relevé 1112 cas chez la femme enceinte, et 63 cas seulement en 2011. Chez les enfants de moins de 5 ans, 4119 cas en 2008, 2696 en 2011. La distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda) y a été pour beaucoup.



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