Près de 1000 Camerounais fréquentent actuellement les universités tunisiennes. Beaucoup en sont déjà sortis, nantis de diplômes dans diverses spécialités. Mais jusqu’ici, les transactions et les modalités de départ étaient inconnues du grand public. Et comme l’explique, Hassen, premier conseiller de l’ambassade de ce pays au Cameroun, ces institutions venaient en rangs dispersés, présenter leurs offres de formations aux Camerounais. Conscient des bonnes relations de fraternité qui lient Yaoundé à Tunis et surtout de l’impulsion que les deux Etats comptent donner à leurs enseignements supérieurs, l’ambassadeur de Tunisie au Cameroun son Excellence Landoulsi Abderrazak a tenu à officialiser les choses. Et pour la première fois dans les locaux de cette mission diplomatique, cinq universités privées de ce pays présentent leurs programmes de formation au grand public. Mais surtout aux chefs d’établissements, conseillers d’orientations et aux élèves des classes de premières et de terminales, principales cibles de ces universités.
Le Minesup, Jacques Fame Ndongo, au cours de la visite des Stands...
...aux côtés de Landoulsi Abderrazak, l'ambassadeur de Tunisie et Thérese Chantal Mfoula, ministre plénipotentiaire, directeur des affaires d'Afrique eu ministère des Relations extérieures.
Il s’agit entre autres de l’Université de Monplaisir et de l’Université centrale. Cette dernière, est un groupe de quatre grandes écoles ouvrant ses portes aux titulaires du baccalauréat notamment. Dans celles-ci comme dans les autres, l’étudiant a la possibilité de continuer ses études aux Etats unis ou en France après obtention du diplôme. Des conventions ayant été signées entres elles et ces Etats. En ce qui concerne les modalités de départ des jeunes bacheliers, les représentants des universités tunisiennes rassurent. Darine Marouani, conseillère en orientation à la direction de la communication et de la coopération internationale de l’université centrale, indique que « ceux qui voudront y aller n’ont pas à s’inquiéter. L’étudiant est accueilli à l’aéroport et logé au campus ». Pour ce qui est des frais, notre source indique, qu’ils dépendent des filières choisies. Mais dans l’ensemble, ils tournent autour du million de F par an. Quant au volet sécuritaire, son Excellence Landoulsi Abderrazak affirme que « la Tunisie tout comme le Cameroun est un havre de paix et de stabilité. »
En procédant hier à l’ouverture solennelle de ces Journées portes ouvertes, aux côtés de Chantal Mfoula Edjomo M.T., directeur des affaires d’Afrique et représentant le ministre des Relations extérieures, le Pr. Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, a saisi l’occasion pour inviter les parents et les élèves, à profiter de ces trois jours d’échanges pour nouer des partenariats. La clôture est prévue vendredi prochain.
Des élèves en classes terminales, très intéressés.
Cliché de famille, au terme de la cérémonie d'ouverture.
