Le coordonnateur par intérim du système des Nations unies a rencontré Henri Eyebe Ayissi.

Visite d’adieu certes mais qui avait toute son importance, au regard de l’appui qu’apportent les Nations unies, à travers le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Cameroun dans le cadre de la lutte contre la corruption. C’est dans ce sillage qu’il faut situer l’audience accordée mercredi 18 avril dernier en fin de matinée par le ministre délégué à la présidence chargé du Contrôle supérieur de l’Etat, Henri Eyebe Ayissi, au coordonnateur-résident du système des Nations unies par intérim et représentant-résident par intérim du (Pnud), Michel Balima arrivé en fin de séjour au Cameroun. « Le Pnud, à travers des financements proposés par d’autres partenaires aide le gouvernement dans la lutte contre la corruption et cette action est au cœur du CONSUPE » a fait savoir le diplomate onusien.

Michel Balima et Henri Eyebe Ayissi lors de l’audience d’avant-hier.

Le Pnud à travers le programme Changer d’habitude – S’opposer à la corruption (CHOC) mis en place à la suite de la convention signée avec le gouvernement camerounais en 2007 vise à accompagner l’action des pouvoirs publics en matière de gouvernance au Cameroun, notamment dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption en partenariat avec des structures comme la Commission nationale anti corruption (Conac). A l’issue de sa rencontre avec le ministre Henri Eyebe Ayissi, Michel Balima, qui va bientôt quitter le Cameroun, a redit la disponibilité des organismes du système des Nations unies à poursuivre la collaboration avec notre pays pour l’éradication de la corruption. Il s’est dit heureux au moment de partir : « Ce qui n’a pas pu être fait durant mon séjour sera accompli par d’autres », a-t-il rassuré.