Recommandation de la 37e assemblée générale des évêques, achevée samedi à Yaoundé.
Le thème de l’assemblée plénière de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC) portait sur « La réconciliation, la justice et la paix, de l’exhortation apostolique « Africae Munus » du pape Benoît XVI ». Normal donc que le sujet soit au cœur, des résolutions de cette rencontre clôturée, samedi dernier, au Centre Jean XXIII de Mvolye. Les évêques ont, en effet, décidé que cette exhortation post-synodale du pape fasse partie intégrante du programme pastoral dans tous les diocèses du Cameroun. Le texte, qui met la réconciliation au centre de toutes les actions, presse les chrétiens d’Afrique à réentendre la Parole de Jésus au paralytique : « Afrique, lève-toi et marche » (Jn 5, 8) (Africae Munus, 147-149). Il aura également été question de promulguer les normes complémentaires au code du droit canonique élaborées par la CENC. Les participants, le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, les archevêques et évêques du Cameroun, les prêtres, les religieux, les laïcs et experts ont également adopté un programme de célébration de l’année de foi qui va du 11 octobre 2012 au 24 novembre 2013.
L’autre point crucial de la 37e assemblée plénière des évêques ouverte le 15 avril dernier, c’est bien la réaffirmation de l’enseignement de l’Eglise sur les valeurs de la famille et du mariage. C’est pour cela que les évêques du Cameroun ont une nouvelle fois fermement condamné la pratique de l’homosexualité. L’actualité politique n’a pas non plus été oubliée, puisque la CENC a pris « acte de la promulgation récente du nouveau code électoral. Elle fera une lecture approfondie dudit code », précise le communiqué final de la rencontre. La conférence annonce également, plusieurs mois après la tenue de l’élection présidentielle d’octobre 2011, la publication de son rapport.
