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Dossier de la Rédaction

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La si longue attente au Mali

Le Premier ministre poursuit les consultations pour former le nouveau gouvernement.


Le Mali est toujours sans gouvernement depuis l’investiture le 13 avril dernier du président par intérim Dioncounda Traoré et la nomination le 17 du Premier ministre Cheick Modibo Diarra. Dix jours se sont pourtant déjà écoulés. Les responsables intérimaires ne disposent, selon l’article 36 de la Constitution, que de quarante jours pour pacifier le pays et organiser de nouvelles élections. Un texte sur lequel les putschistes pourraient s’appuyer pour avoir leur mot à dire lors de la transition qui s’ouvrira au terme de cette période, selon des journaux locaux. Un projet auquel s’opposent déjà la classe politique et la société civile. Pour l’heure, le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra poursuit les consultations en vue de la formation du gouvernement.

Au nord du pays, les populations demeurent otages de groupes armés : les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla), Ançar Dine, Al quaeda au Maghreb Islamique, Boko Haram… Vendredi, dans son premier message à la Nation depuis sa nomination diffusé par la télévision publique ORTM, Cheick Modibo Diarra a appelé ces mouvements armés à la table de négociation. Il s’est prêt dit négocier avec eux, mais a exclu toute discussion « avec le couteau sous la gorge ». « Toutes les options sont envisageables, en premier lieu celle de la négociation. (...) Oui, nous négocierons parce que nous haïssons la guerre », et « nous négocierons, chers compatriotes, parce que nous n'avons pas peur de négocier, parce que nous n'avons pas honte de négocier. Cependant, nous ne négocierons pas le couteau sous la gorge, en acceptant le fait accompli », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, près de 4 000 manifestants ont de nouveau dénoncé samedi à Bamako la main mise des putschistes du 22 mars dans la gestion du pays. Ils répondaient à un appel du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) qui regroupe une cinquantaine de partis politiques et une centaine d'organisations de la société civile. Le meeting qui s’est tenu au Palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ de Bamako avait pour thème : « Retour effectif à l'ordre constitutionnel, Non aux arrestations et à la terreur sur les populations, Retour des militaires dans les casernes avant de retourner au front pour défende l'intégrité territoriale... »


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