Le Cameroun et l’école africaine d’ingénieurs 2iE ont signé une convention hier à Yaoundé.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Essimi Menye, a signé lundi à Yaoundé, une convention de partenariat avec l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (Fondation 2iE) de Ouagadougou, que représentait son directeur général, Paul Ginies. Ce contrat porte notamment sur la rénovation et l’extension (sur un nouveau campus sous-régional) de l’Ecole pour la formation des spécialistes en équipements et aménagements ruraux (Efsear) de Kumba et l’appui au développement des technologies innovantes pour le secteur agricole et rural.

Après avoir apposé leurs signatures sur les documents de la convention, les deux plénipotentiaires ont dit leur satisfaction de voir grandir la coopération entre le gouvernement camerounais et 2iE. En remerciant M. Ginies, le ministre Essimi Menye a déclaré que l’engagement des deux parties vient à point nommé, car le Cameroun est en plein dans la relance de son agriculture. Aussi a-t-il souhaité que le concours de l’école de Ouagadougou serve à « élargir la base du savoir et du savoir-faire dont l’agriculture camerounaise a besoin ». Mais, pour Paul Ginies, il s’agissait bien plus d’un juste « retour sur investissement », le Cameroun ayant « fortement investi [sur 2iE] pendant 40 ans ».

L’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement de Ouagadougou est, en effet, une école internationale africaine issue des mutations de l’Ecole d’ingénieurs de l’équipement rural depuis 1968. Aujourd’hui, il forme des apprenants (futurs ingénieurs ou titulaires de licences, masters) issus d’une cinquantaine de pays de divers continents. Avec le Cameroun, sa coopération se déploie sur divers axes. En plus de réhabiliter les écoles d’agriculture (Kumba et Garoua) en vue d’y former des apprenants de la sous-région d’Afrique centrale, elle vise aussi à former 1000 ingénieurs et 500 cadres à l’horizon 2022.