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Dossier de la Rédaction

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Les tubercules manquent sur le marché

Au premier plan, le macabo qui se fait de plus en plus rare et coûteux sur les étals.

Samedi dernier, Gisèle K. est revenue bredouille du marché. Elle y allait pour acheter du macabo. « Il n’y en avait presque plus et les prix étaient assez élevés », déclare cette ménagère basée à Mendong. « Le macabo n’a pas bien poussé cette année. C’est pour cette raison qu’il coûte cher », explique une commerçante installée au marché Mokolo à Yaoundé. Sur son étal, des tas de macabo pourtant disposés. Selon la grosseur du tubercule et le nombre, on a des tas de 200, 500 et 1 000 F. Ceux de 200 F sont de tout petits macabos, cultivés dans le Centre. Pour 500 F, le client a droit à 10 macabos moyens. Pour avoir ceux qui ont une grosseur considérable, il faut débourser 1 000 F. « Nous sommes obligés de vendre à ces prix là pour avoir un bénéfice. L’année dernière, nous achetions le sac « Baco » à 3 000 F mais actuellement, il se vend entre 6 000 et 6 500 F», ajoute la vendeuse. Le filet de macabo lui, coûte entre 18 000 et 20 000 F. Jusqu’ici, les deux variétés de macabo (blanc et rouge) sont disponibles dans les marchés. Ils proviennent du pays Bassa.

Dans le rayon tubercules, il y a aussi les ignames qui tendent à disparaître et sont chères. « En brousse, la cuvette d’ignames coûte 12 000 F. C’est la période des semis et d’ici la fin du mois de mai, il n’y en aura presque plus, mis à part l’igname produite à Buea », confie une autre vendeuse. Actuellement, c’est le grand Mbam qui approvisionne les marchés en ignames. Comme le macabo, l’igname est vendue en tas. Et les prix sont fonction du nombre, de la taille et de la grosseur du tubercule : 500, 1 000, 2 000, 3 000 et 5 000 F. Le choix dépend de la bourse de chaque ménagère.

En ce qui concerne le manioc, les déclarations des commerçants divergent quant à sa disponibilité. Dans les marchés, on retrouve des tas de manioc de 200 F et 500 F. Pour certains, la saison sèche a réduit la quantité de manioc disponible. D’un autre côté, on estime que le manioc est disponible, comme cette revendeuse du marché Mokolo : « Le manioc est présent. Le sac Baco coûte 2 000 F tandis que le plus gros sac est vendu à 6 000 F », déclare-t-elle. Mais, « il n’a pas de prix fixe », tient à préciser l’une de ses voisines.

Les racines et tubercules (manioc, macabo, taro, igname, patate douce et pomme de terre) occupent 70% de la superficie cultivée du Cameroun et représentent 46% de la production vivrière d’après des statistiques recueillies sur le site Fidafrique. En 2000, selon la même source, la production des racines et tubercules était évaluée à 5 millions de tonnes dont 2 millions pour le manioc.

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