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Dossier de la Rédaction

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De nombreuses recrues à la fonction publique manquent à l'appel

Des administrations multiplient les communiqués en direction des retardataires.

C’est l’histoire d’un jeune homme, présélectionné parmi les 25.000, mais qui refuse d’aller prendre service. D’abord, parce que son lieu d’affectation ne lui convient pas (dans les services du gouverneur du Centre), en plus, il juge son salaire trop maigre (120.000 F) pour son niveau d’étude (Bac + 3). Choquée, sa tante raconte qu’elle a dû élever ses enfants et ce neveu toute seule, avec un revenu qui n’atteint toujours pas 100.000 F à ce jour. Comme ce neveu, qui ignorait que les services du gouverneur du Centre sont basés à Yaoundé, où il a l’intention de poursuivre ses études, beaucoup d’autres présélectionnés au recrutement spécial des 25.000 diplômés à la Fonction publique boudent. La preuve, chaque semaine, CT publie au moins un communiqué d’un ministère ou d’une autre administration publique, appelant les retardataires à rejoindre leurs postes d’affectation.

L’un d’entre eux, un jeune homme dont le nom revient en permanence parmi les « retardataires », affirme avoir désisté en fait. « C’est mon oncle qui m’a dissuadé de signer le contrat, expliquant que la grille salariale est particulièrement faible ». L’oncle en question lui a donc conseillé de se présenter au concours d’entrée à une grande école de la place. Le jeune homme y a d’ailleurs été retenu et n’attend plus que la rentrée académique. Une autre supposée retardataire au ministère des Enseignements secondaires affirme avoir désisté, pour cause de regroupement familial. « On m’a affecté dans le nord et je ne peux pas partir et laisser les miens. Mon mari travaille dans une société privée et il m’a dit de choisir », explique-t-elle, soulignant « qu’entre un travail pas si bien payé et mon mari, il n’y a pas à choisir ».

Dans la foulée, il y a beaucoup d’autres présélectionnés qui ont pris service mais se font prier pour se pointer au bureau. Pour justifier son cas, Marylise Ndongo, retenue dans l’une des universités du pays, parle de lenteurs dans les procédures de prise en charge. « On nous affecte au bout du pays sans moyens de déplacement. En plus, on ne nous paye même pas à la fin du mois. C’est vrai qu’on nous promet des rappels mais entre temps, comment fait-on pour vivre dans une ville étrangère ? », se demande-t-elle.

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