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Dossier de la Rédaction

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Bataille contre les mutilations génitales féminines

Des actions de sensibilisation entreprises pour réduire le phénomène dans le Logone et Chari.

Dans la région de l’Extrême-Nord, le Logone et Chari est considéré, à tort ou à raison, comme le département où la pratique des mutilations sexuelles féminines connaît des pôles de résistance. On se rappelle encore, il y a un peu plus de trois ans, le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille avait déjà entrepris d’amener les exciseuses de Goulfey dans le Logone et Chari à cesser cette pratique répréhensible. Presque à l’unisson, ces femmes avaient juré de ne plus recommencer. Mais dans la réalité, le phénomène est loin d’être éradiqué, bien qu’il ait diminué. Selon les indiscrétions de Mahamat Alhadji, le délégué départemental du Minproff du Logone et Chari, certaines exciseuses vont plutôt à N’Djamena voisin pratiquer cette activité qui n’est pas, hélas, prohibée au Tchad. Ceci avec la complicité des parents des victimes.

C’est pour apporter leurs contributions dans la lutte en vue de l’éradication du phénomène des mutilations génitales féminines que les pouvoirs publics, à travers la délégation départementale du Minproff du logone et Chari, et ceci en synergie avec leurs partenaires que sont le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), la branche camerounaise de l’Association internationale pour les femmes des radios et télévisions (IAWART) et l’Association des femmes de l’Adamaoua (FADA) viennent de mettre sur pied des cadres d’échanges dans 13 villages identifiés comme foyers de résistance des mutilations sexuelles dans cette unité administrative. Principale arme de combat : la sensibilisation à travers les causeries éducatives et les affichages dans les lieux publics. Principales cibles lors des rencontres d’échanges, les anciennes exciseuses et les chefs traditionnels.

Selon les affirmations du délégué départemental du Minproff, les populations adhèrent à cette stratégie basée sur la conscientisation des peuples sur les conséquences des mutilations génitales sexuelles, bien qu’il déplore par ailleurs le manque de moyens logistiques et l’absence des ressources financières et matérielles à mettre à la disposition des exciseuses pour les amener à exercer d’autres activités lucratives en lieu et place de l’excision.

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