Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les autorités veulent éradiquer le désordre urbain à Yaoundé

Le préfet du Mfoundi vient de créer un comité de lutte contre l’incivisme dans la capitale.

Des effluves d’ammoniac se dégagent de l’arbre, déclenchant chez chaque passant des picotements au fond de la gorge et un dégoût à vous porter l’estomac aux lèvres. L’emplacement, non loin de la poste centrale à Yaoundé, est souvent pris d’assaut par des badauds qui, la vessie pleine, s’empressent de se soulager sans vergogne au pied de l’arbre, ou sur le mur attenant. Toilettes publiques en plein air. Des scènes régulières dans la capitale, que ce soit dans la rue ou près des bars, uriner en public n’est plus un sujet tabou. Cet acte se classe dans la catégorie du désordre urbain, avec d’autres gestes touchant la sécurité des personnes et des biens, la santé des populations, la tranquillité publique, l’esthétique urbain ainsi que l’hygiène et la salubrité publiques.

Et ces circonstances ne sont pas les seules décriées par l’arrêté du préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila. Un arrêté préfectoral daté du 19 avril dernier, créant un comité départemental de lutte contre le désordre urbain dans le département du Mfoundi. La liste des éléments constitutifs de l’incivisme urbain ressort entre autres : « l’occupation abusive et anarchique des voies publiques, l’incivisme et le non-respect des règles de la circulation routière, les nuisances sonores et les tapages nocturnes… ». S’ajoutent également la pratique illégale de la médecine et la vente illicite des médicaments impropres à la consommation. La capitale croule sous ce type de pratiques, que le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine, vice-président du comité, a tenté d’éradiquer à maintes reprises.

Des marchands n’hésitent pas à ronger une bonne partie des trottoirs pour installer leurs comptoirs. Dans les marchés, les étals sont disposés sens dessus-dessous. Comment oublier les motos-taxis qui dictent leur loi dans les carrefours et périphéries de la ville ? Pour rétablir l’ordre, la création de ce comité de lutte contre le désordre urbain à Yaoundé, sous l’impulsion du Premier ministre chef du gouvernement, verra ainsi l’engagement de différentes administrations, dont les maires, les sous-préfets, la police, la gendarmerie et le procureur de la République près le Tribunal de grande instance du Mfoundi.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière