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Dossier de la Rédaction

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Le torchon brûle entre les tabaculteurs à Bertoua

Ils ont molesté le directeur général de la FPTC lors d’une réunion de réconciliation, le 23 avril, à la préfecture.

La tension à la Fédération des Producteurs de tabac et autres cultures du Cameroun (FPTC) à Bertoua n’est toujours pas retombée. Après plus de deux mois de bras de fer entre la direction générale de cette société et les planteurs. La réunion de réconciliation, convoquée par le préfet du Lom et Djerem, Peter Mbu, pour ramener les deux parties à de meilleurs sentiments, a accouché d’une souris, le 23 avril 2012. C’est à l’arrivée du directeur général de la FPTC, Hubert Kellé, à la préfecture que la situation va dégénérer.

Les planteurs de tabac, massivement représentés par leurs délégués de Gic, vont se ruer sur le directeur général qu’ils disent avoir déposé depuis le 28 janvier 2012, au terme d’une assemblée générale extraordinaire de cette entreprise tabacole. La bagarre a éclaté à la suite de quelques paroles déplacées entre les deux parties. Les tabaculteurs ont alors roué de coups le directeur général, au point que le préfet lui-même sera contraint de s’interposer, pour extirper Hubert Kellé des mains des planteurs, avant l’arrivée de la police. Fort heureusement, le pire sera évité. Et la police veillera à la sécurité.

Lorsque la situation est rentrée dans l’ordre, le préfet Peter Mbu s’est adressé aux tabaculteurs à qui il a demandé de désigner six personnes devant les représenter à la concertation, prévue à une date ultérieure. Le même nombre de personnes sera désigné au sein de l’équipe de Hubert Kellé. « Nous allons mettre en place un comité ad hoc représentatif et tripartite, constitué de l’administration que nous représentons, de la direction générale de la FPTC et des planteurs, afin de constituer une administration séquestre », a expliqué le préfet. Sur le terrain, la FPTC est toujours sous scellés depuis le 3 mars 2012 : les magasins contenant le tabac et les bureaux sont fermés. Les activités sont aux arrêts. La majorité des délégués de Gic du Lom et Djerem et de la Kadey, reprochent à Hubert Kellé « la mauvaise gestion, son arrogance à leur endroit, le manque de compte-rendu des activités de la FPTC de 2003 à 2012».

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