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Dossier de la Rédaction

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La grogne persiste à l'hôpital Laquintinie

Le personnel médico-sanitaire revendique entre autres l’impartialité dans l’attribution des quotes-parts.

Malgré la fine pluie qui tombait hier matin sur la ville, ils étaient dehors. Arborant des brassards noirs, vêtus de leur blouse, ils interpellaient leurs collègues à grand renfort de cris, d’invectives, pour qu’ils viennent se joindre à eux. Une quinzaine de personnels médico-sanitaires de l’hôpital Laquintinie, assis sur le trottoir, continuaient le mouvement d’humeur entamé lundi dernier. D’après eux, ils étaient une soixantaine à manifester depuis le début de la semaine, seulement la pluie de ce mercredi matin a un peu douché l’enthousiasme de certains.

Impossible pour les patients de se renseigner sur quoi que ce soit. Une femme a ainsi été proprement rabrouée par une aide-soignante qui lui a signifié qu’ils avaient leurs problèmes et qu’elle pouvait aller prendre des informations ailleurs. « Le service minimum fonctionne » a-t-elle lancé à la malade. Selon Nathalie Likane, le personnel médico-sanitaire de Laquintinie exprime un certain nombre de revendications. La vice-présidente du syndicat des personnels médico-sanitaires (Synpems) parle d’une injustice dans la distribution des quotes-parts, le détournement des malades…

« Le personnel administratif qui gère les finances est mieux rémunéré que nous les infirmiers, les laborantins, les techniciens et les accoucheurs et autres. Pourtant, c’est chez nous que le patient est pris en charge, qu’il est traité », souligne Nathalie Likane. D’après ses collègues rencontrés sur le site, le personnel médico-sanitaire subit une sorte de maltraitance. Il y a aussi la répression contre les délégués de personnels et syndicaux dans l’exercice de leur fonction, le mauvais classement des personnels de la santé. Les syndicats Cap Santé et Synpems ont donc décidé d’un arrêt de travail à partir du 23 avril dans tous les hôpitaux de 1ère catégorie et tous les hôpitaux publics du Cameroun.

Pour Martin Penda, chargé de la cellule de communication de l’hôpital, toutes ces revendications ne sont pas spécifiques à Douala. Celles qui relèvent du ressort des administrations locales, comme la quote-part, sont examinées au niveau des instances de dialogue qui permettront de les résoudre », indique-il. En revanche, d’autres requêtes sont de la compétence de la hiérarchie, voire de la haute hiérarchie.



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