Des experts des dix pays de la zone réunis à ce sujet du 25 au 27 avril à Douala.

Quelle est la différence entre l’aléa, la menace, le danger et le risque ? Une chose est probable, la confusion de ces concepts peut s’avérer préjudiciable dans la prévention ou la gestion d’une catastrophe. Il importe donc de les maîtriser. D’où la formation de trois jours ouverte mercredi à Douala, à l’initiative de l’Union africaine et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac). Au cours des travaux, auxquels prennent part l’Onu Sipc (Stratégie internationale de prévention des catastrophes) et le Bureau africain des affaires humanitaires, les experts nationaux d’Afrique centrale devront définitivement s’accorder sur les notions susmentionnées.

Le programme prévoit qu’ils se penchent aussi sur les risques associés aux changements climatiques, l’accent étant mis sur les prévisions météo, les alertes précoces, la sensibilisation du public…. Au menu de la journée d’hier, il a été aussi question de l’identification des zones à hauts risques à travers l’évaluation des aléas ou du danger, des vulnérabilités et des capacités. Selon Jean-Pierre Nana, directeur de la Protection civile au Minatd et président du comité de suivi de la stratégie régionale de protection civile de la Ceeac, l’atelier de Douala s’inscrit dans le fil de la 2e conférence mondiale pour la prévention des catastrophes. Tenue en 2005 à Hyogo au Japon, ces assises avaient énoncé des directives à adopter d’ici 2015 dans la gestion des catastrophes. A trois ans de l’échéance, l’Afrique a voulu faire son état des lieux.