Des essais cliniques sur une plante, l’Artemisia Annua, qu’on trouve dans l’Ouest (principalement à Bangangté), dans le Sud (Kribi) et le Littoral (Douala) ont démontré un degré d’efficacité de l’ordre de 90%.

La population malienne en consomme déjà. Ces informations ont été rendues publiques récemment à Douala, dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, par le Pr. Pierre Lutgen, du Luxembourg et le Pr. Léopold Lehman, enseignant à la faculté de médecine de l’université de Douala. Ceci dans le cadre de la croisade contre le palu de l’Association pour la communication sur les maladies tropicales (Ascomt).

D’autres recherches effectuées dans certains quartiers de Douala (Ngodpassi, Nylon, Barcelone) ont montré que 51% de moustiques ne transmettent pas la maladie, et que 26% seulement sont dangereux. Il a aussi été relevé l’anophèle femelle est active entre 22h et 5h, la période de pic se situant entre 1h et 2h du matin. Pour ces chercheurs, un accent particulier doit être mis sur trois points : la prévention, de plus en plus effective dans notre pays, le diagnostic à l’état latent et le traitement, notamment par l’introduction de plantes médicinales.