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Dossier de la Rédaction

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Regain de tension au Mali

L'ex-junte a fait évacuer hier le personnel de la radio-télévision nationale à Bamako après des combats.


L'Office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM) à Bamako a été vidé de son personnel hier sur ordre de l’ex-junte. Dans la matinée, un engin blindé léger de l'ex-junte avait tiré une fois en l'air à proximité de l'ORTM, provoquant la panique dans le quartier. La plupart des banques ont fermé et une partie de la cité administrative, siège de plusieurs ministères, a été évacuée spontanément par ses occupants, selon la presse locale. Et dans la nuit de mardi à hier, des combats ont eu lieu dans la capitale, après deux jours d’affrontements meurtriers entre les éléments du 33e régiment de commandos-parachutistes fidèles au président renversé, Amadou Toumani Touré et les militaires de l'ex-junte. L’on chiffre désormais à au moins 27 morts et plusieurs dizaines de blessés le bilan de ces affrontements, qui ont diminué d'intensité mardi après la prise de contrôle par la junte du camp de la garde présidentielle au cœur de Bamako, selon le journal Le Monde.

Des soldats hier à Bamako, aux abords de l’Ortm.

Désormais, l’heure est à la chasse aux bérets rouges de la garde présidentielle, lancée par les troupes du capitaine Amadou Sanogo. Selon une source sécuritaire malienne, les soldats favorables à la junte au pouvoir depuis le 22 mars procédaient hier à l'évacuation de bâtiments de la capitale, à la recherche de mercenaires étrangers infiltrés, toujours selon le quotidien Le Monde. Une dizaine de soldats loyalistes blessés, certains grièvement, ont même été sortis de force d'un hôpital de la capitale où ils étaient soignés pour être emmenés au camp de Kati. Tandis qu’une source proche de l'ex-junte a fait état de 29 arrestations en marge des combats. Le chef d'état-major général de l'armée malienne, le colonel major Ibrahim Dahirou Dembélé, avait indiqué mardi soir à la télévision nationale que l'attaque des commandos parachutistes était planifiée, et préparait l'arrivée de renforts extérieurs (mercenaires, ndlr). A l’en croire, l'attaque consistait en un premier temps à occuper l'ORTM et l'aéroport international de Bamako-Sénou afin que des renforts extérieurs entrent au Mali », et dans un deuxième temps à attaquer « la caserne de Kati dans le but de tuer des chefs militaires ».

Le capitaine Amadou Haya Sanogo a, quant à lui, tenu à rassurer que ces troubles « ne remettent pas en cause l’accord-cadre signé avec la Cedeao le 6 avril dernier, pour un retour du pouvoir aux civils par la mise en place d'organes de transition ». Lorsque nous mettions sous presse, une délégation de l’ex-junte devait se rendre à Ouagadougou, pour y rencontrer le médiateur Blaise Compaoré.

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