Le sujet est au centre de la réunion du sous comité des chefs de police de la sous-région.

Aujourd’hui, verrouiller une voiture à l’aide d’une télécommande ne garantit plus entièrement la sécurité dudit véhicule. Une autre technologie consiste à capter les ondes émises sur le véhicule à l’aide d’une autre télécommande pour désactiver le système qui le verrouille. Cette dernière technologie est de plus en plus exploitée par les criminels spécialistes du vol de voiture. Des fonctionnaires de la police de l’Afrique centrale, réunis depuis hier à Yaoundé dans le cadre de la réunion du sous-comité technique des chefs de police de la sous région, affirment que la criminalité émerge de plus en plus.

Il vient par exemple d’être identifié dans un pays voisin, des gangs spécialisés dans le vol des coffres-forts qu’ils réussissent à désactiver en une fraction de seconde avant d’emporter leurs contenus. Le chef de bureau régional Interpol fait remarquer que la cybercriminalité prend de l’ampleur, de même que les agressions à mains armées, le trafic de drogues et les assassinats. Il est question de cerner le problème et de proposer la stratégie sous-régionale de lutte.

On se souvient qu’en novembre dernier le comité des chefs de police d’Afrique centrale avait proposé des recommandations en vue de renforcer la sécurité dans les pays membres. La réunion de Yaoundé a pour mission de traduire en actes la nouvelle ossature de lutte contre la criminalité transfrontalière.

En ouvrant les travaux, le délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguelé, a rappelé que la rencontre est importante pour redynamiser la coopération policière opérationnelle en Afrique centrale. Il a instruit des propositions de réponses concrètes à ces grands maux.