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Dossier de la Rédaction

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On parle business entre la Tunisie et le Cameroun

Le palais des Congrès va abriter des visiteurs tunisiens et leurs hôtes camerounais ces lundi 7 et mardi 8 mai, à l’occasion du Forum d’affaires entre le Cameroun et la Tunisie. Cette rencontre se tient concomitamment à la Commission mixte entre les deux pays et suit les deux journées de discussion (03 et 04 mai) du deuxième round des négociations d’un accord commercial préférentiel qui liera Yaoundé et Tunis. Ce ballet d’évènements a fait dire à l’ambassadeur de Tunisie au Cameroun, Abderrazak Landoulsi, que la relation tuniso-camerounaise connaît une « nouvelle dynamique ».

Selon l’ambassadeur, une quinzaine d’hommes d’affaires et des officiels tunisiens constituent la délégation qui est arrivée le week-end dernier de Tunisie pour ce rendez-vous. « C’est une participation accrue qui s’inscrit dans le sillage du salon Promote (décembre 2011) », a fait observer le diplomate. De fait, pour les deux parties, il s’agit de nouer davantage de partenariats d’affaires dans les domaines de l’agro-alimentaire, de l’éducation, des matériaux de construction, des produits mécaniques et électriques, pharmaceutiques et paramédicaux, etc.

Déjà présente au Cameroun dans la construction de routes, la réhabilitation du chemin de fer et l’électrification, la Tunisie envisage l’ouverture d’une ligne aérienne entre les deux pays assurée par la Compagnie Tunisair. Les importations camerounaises vers la Tunisie sont essentiellement constituées de coton, café, cacao, bois. Officiellement, la balance commerciale est en faveur du Cameroun. « C’est une ère printanière que connaît notre relation », s’est pourtant satisfait l’ambassadeur tunisien en annonçant cette nouvelle à C.T.

C’est que, estime-t-il, les produits manufacturés tunisiens et les articles semi-finis du Cameroun peuvent se vendre davantage entre les deux partenaires. A la faveur de l’accord commercial préférentiel en préparation, et que les émissaires tunisiens auraient d’ailleurs voulu voir paraphé à l’occasion de la réunion de la Commission mixte, les échanges devraient s’intensifier. Mais, ce n’est que partie remise, confesse M. Landoulsi. L’une et l’autre délégation de négociateurs ne souhaite plus qu’en effet que des précisions soient apportées à la rédaction de l’accord.

 


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