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Dossier de la Rédaction

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Les rues vont changer… de nom à Douala

La commission technique de ce projet s’est tenue jeudi dernier à l’Hôtel de ville.

L’atelier de restitution des travaux de la commission technique chargée du chantier de dénomination des places et rues de Douala s’est tenu jeudi à l’Hôtel de ville. Selon le délégué du gouvernement auprès de la Cud, qui présidait la rencontre, cette commission a dû lutter avec acharnement contre les atteintes à la morale publique. Depuis 2009, elle a réussi à supprimer certaines appellations sordides dont étaient affublés divers lieux publics. C’est ainsi que le lieu appelé autrefois « Carrefour j’ai raté ma vie » est devenu « Le Carrefour Nelson Mandela ». C’est l’une des missions dévolues à cette commission : baptiser les rues du nom d’illustres personnages vivants et surtout disparus afin de pérenniser leur mémoire. Certaines communautés et familles de personnes disparues présentes à cet atelier ont formulé doléances et requêtes. Et défendu leur « dossier » pour convaincre la commission de donner à telle rue ou place le nom d’un père, d’un frère disparu.

Bien avant cette rencontre, des descentes ont été effectuées sur le terrain. Il était question de mener des investigations et d’autres auditions pouvant apporter des éclaircissements à l’analyse des dossiers soumis à l’appréciation de la commission technique par le délégué du gouvernement.

« Dans le cadre de la mobilité des personnes, l’aspect de la dénomination est très important », a indiqué Fritz Ntonè Ntonè. Le délégué du gouvernement et le président de ladite commission, le Pr. Martin Ntonè, ont rappelé aux familles que la dénomination d’une rue ou d’une place n’est pas un fait anodin : il faut avoir des arguments solides pour défendre sa cause, engager toute une procédure. La première condition pour rendre cet hommage, c’est que le disparu à honorer ainsi soit une personne importante, qu’elle ait œuvré de manière remarquable dans l’humanitaire, le social et même au plan économique. Si c’est un artiste, ses ouvrages devraient être valables et mémorables.

Le délégué du gouvernement a également évoqué le cas – exceptionnel – des certaines personnes qui de leur vivant voient une rue porter leur nom. L’exemple de Nelson Mandela, Roger Milla, Eto’o Fils… Il relève aussi que la seule commission n’a pas le dernier mot, c’est une affaire nationale. La liste finale de noms retenue par la commission sera approuvée et validée par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.



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