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Dossier de la Rédaction

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La pénétrante Est de Yaoundé, Mimboman-Nkoabang, bientôt en chantier

Avec l’appel d’offres lancé par la Communauté urbaine pour la pénétrante Est, le compte à rebours est lancé.

Le crissement d’une scie déchire le lourd silence qui règne dans le coin. A Nkoabang, la vie est paisible et l’atmosphère reposante. Seules quelques motos et des gros porteurs en provenance de Yaoundé viennent rompre de temps à autre la quiétude des autochtones. Réalistes, ils veulent s’habituer à l’affluence que le bitume peut entraîner. Et ce sera le cas avec l’appel d’offres récemment lancé par la Communauté urbaine de Yaoundé, dans le cadre de « la maîtrise d’œuvre des travaux de construction de la Pénétrante Est (Mimboman-Nkoabang) d’une longueur de 4.000 mètres. » La bifurcation est déjà utilisée par de nombreux automobilistes et camionneurs. Moins pratique, compte tenu de son état dégradé, elle est pourtant plus efficace pour gagner du temps. Les quatre kilomètres séparant Mimboman de Nkoabang sont privilégiés par les riverains les plus pressés, qui veulent se rendre au centre-ville. L’autre route, traversant les quartiers Biteng et Nkomo entre autres, est longue de 10 kilomètres.

L’appel d’offres est donc accueilli avec enthousiasme. Dieudonné Mba Nkodo, riverain de Nkoabang, planté au bord de la route, regarde patiemment le ballet des véhicules arrivant par intermittence. La perspective d’une chaussée propre le réjouit d’avance. « Nous allons pouvoir aller en ville sans difficulté. Grâce à la route, les taxis pourront venir par ici et ce sera fini des problèmes de locomotion et de poussière. C’est vraiment une bonne chose pour Nkoabang », affirme-t-il. Aux abords de cette voie non-bitumée menant droit à Mimboman, les habitants installés ici, en majorité depuis leur naissance, nourrissent les mêmes espoirs.

Carine Nkoulou, élève au lycée de Nkoabang est heureuse à l’idée que, sous peu, elle ira peut-être à l’école en taxi ou empruntera les voitures jaunes pour aller faire des courses à Mimboman. « Pour l’instant, je paye encore la moto à 200 F jusqu’au Terminus. J’espère que s’il y a le goudron, le transport nous reviendra moins cher », rêve la jeune fille. A Mimboman, les motos-taximen craignent de voir leur clientèle diminuer au profit des taxis. La même inquiétude est partagée par quelques chauffeurs de car assurant la liaison entre Yaoundé et Nkoabang. Pour les autochtones en tout cas, le bonheur est à venir.


 

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