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Dossier de la Rédaction

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L’Afrique veut une harmonisation des politiques de décentralisation

La réunion du bureau de la Caddel a été ouverte à cet effet jeudi 10 mai 2012 à Yaoundé.

Agenda fort chargé pour les membres de la Conférence africaine de la décentralisation et du développement (Caddel) dont le bureau exécutif est réuni depuis jeudi à Yaoundé sous la présidence de Mme Carmelita Rita Namashulua. Il est question pour la ministre de l’Administration de l’Etat de la République du Mozambique et présidente en exercice de la Caddel et des cinq vice-présidents, dont le Camerounais René Emmanuel Sadi, de plancher sur les résultats de la réunion des experts qui ont travaillé sur la Charte africaine de la décentralisation et de la gouvernance locale. Ceux-ci étaient réunis à Yaoundé depuis lundi dernier. Il est en outre question de la planification stratégique de la Caddel qui, de l’avis de la présidente en exercice, doit élaborer un programme de travail qui va s’étendre jusqu’en 2016. La Caddel qui est devenue un organe consultatif de l’Union africaine depuis le sommet d’Addis Abeba en Ethiopie tenu en janvier 2012 doit en outre, au cours de la rencontre de Yaoundé, faire le point de son auto financement. Il est question ici de s’assurer du paiement des contributions par les Etats membres.

Sur ce point, René Sadi, dans son discours de bienvenue, et en sa qualité de président de la sous-région Afrique centrale, s’est engagé à amener les pays membres à honorer leurs engagements vis-à-vis d’une organisation dont tous les participants s’emploient à reconnaître l’utilité. Car si la décentralisation connaît des approches différentes selon les pays, il est question d’une harmonisation des politiques en la matière pour apporter une valeur ajoutée bénéfique à l’ensemble des populations du continent, comme l’a relevé le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation du Cameroun. René Sadi a d’ailleurs invité ses pairs à partager l’expérience camerounaise du principe de solidarité « qui constitue l’un des fondements du financement de la décentralisation en général et, de la solidarité intercommunale en particulier ». Ce qui a conduit à la mise sur pied du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) qui agit dans la centralisation et la répartition du produit des impôts communaux soumis à péréquation. L’importance du processus en cours dans la plupart des Etats du continent a d’ailleurs amené Mme Carmelita Rita Namashulua a annoncé l’institution d’une journée africaine de la décentralisation le 10 août de chaque année. La présidente en exercice de la Caddel, de même que le Commissaire des Affaires politiques de la Commission de l’Union africaine, Julia Dolly Joiner, ont tenu à saluer le rôle majeur joué par le Cameroun pour la mise en place de cette institution. Notre pays abrite d’ailleurs le secrétariat exécutif de l’organisation, dont les responsables ont été installés hier.


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