Ces armes ont été présentées au gouverneur lors de sa visite de cette unité spécialisée de la police.

Tout part d’un appel de détresse dans la nuit du 7 au 8 mai. Une dame dans les environs de l’usine de la SODECOTON a alerté les Equipes spéciallisées d’interventions rapides (ESIR) sur le fait que certains délinquants étaient en train de fumer du cannabis. Les policiers descendent sur le terrain et balaient le secteur. Les hors-la-loi y seront surpris par un chien de garde. Prenant la fuite, ils abandonnent leur sac dans lequel ils étaient enfouies des armes à feu dont un pistolet automatique (PA) de marque Valtro, un fusil Kalachnikov (Para), trois munitions pour le PA et 30 munitions pour le Kalachnikov. S’appuyant sur la description faite par les victimes, le commandant des ESIR de Maroua estime que les détenteurs de ces armes retrouvées sont vraisemblablement ces bandits qui, les 20 et 21 avril dernier ont, à visage découvert, braqué un dépôt de boissons, une station service et un hôtel à Maroua. Emmanuel Akring affirme qu’un premier suspect est déjà interpellé, les autres sont déjà repérés ; reste à leur mettre la main dessus.

Lors de sa descente dans les locaux des ESIR le 9 mai dernier-dans le cadre de sa visite des services publics et para-publics- le gouverneur de l’Extrême-Nord, Augustine Awa Fonka a félicité ce corps spécialisé de la police pour le travail qu’il mène dans la lutte contre l’insécurité. Depuis ces braquages des 20 et 21 avril, les noctambules font face au quotidien aux forces de maintien de l’ordre qui, la nuit tombée quadrillent la ville étant donné que c’est généralement pendant ce temps que les malfrats réalisent leurs forfaits.