Une mission interministérielle, conduite par Louis Paul Motaze, était vendredi sur le site.
On avait cru les travaux au ralenti, quand d’autres langues affirmaient même que ceux-ci étaient à l’arrêt. Que non ! Sans tambours ni trompettes, l’organe d’exécution qu’est l’unité opérationnelle de la Cellule d’appui à la maîtrise d’ouvrage du Projet d’aménagement hydro-électrique de Memve’ele poursuit tranquillement les travaux. Ceux-ci, avec le partenaire chinois, portent toujours sur l’aménagement de la voie d’accès et les préliminaires sur le site de Nyabisan proprement dit. Et ce sont des populations heureuses de voir leur localité se développer à un rythme effréné qui sont venues, vendredi dernier, à la rencontre de la mission interministérielle conduite par le président du comité de pilotage du projet de Memve’ele par ailleurs secrétaire général des services du Premier ministre, Louis Paul Motaze, et comprenant, entre autres, le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna, et le gouverneur de la région du Sud, Jules-Marcellin Ndjaga.
Satisfaction générale donc, au terme de la visite dont l’objectif était l’évaluation des travaux pour la cérémonie de pose de la première pierre qui, dit-on, est imminente. Une nouvelle qui marquera un véritable coup d’accélérateur dans l’avancée des travaux. « Nous sommes satisfaits de ce que nous avons vu », déclare Louis Paul Motaze. Sur le site qui s’étend sur les berges du fleuve Ntem à Nyabisan, une tribune futuriste est sortie de terre. Sur un espace de plus de six hectares, les parkings sont visibles, les travaux de construction de la stèle et du support de la maquette du futur barrage sont en voie de finition. En contre bas, un autre bâtiment. Celui-ci donne sur le fleuve et accueillera les invités pour le vin d’honneur. Restent attendus, les tribunes latérales, la loge présidentielle et beaucoup d’autres commodités. Et l’on rassure ici que tout sera prêt dans quelques jours.
Se montrant minutieux, le ministre Motaze et sa suite ont voulu s’assurer de la bonne avancée des travaux. A certains endroits, le président du comité de pilotage a exigé que certaines constructions soient détruites et refaites, pour une meilleure fonctionnalité. Deux volets concernent ce projet d’un montant de 365 milliards de F pour une puissance installée de 200 MW qui renforcera l’offre énergétique du Cameroun. La voie d’accès, d’une part, réalisée aujourd’hui à plus de 70% et, d’autre part, la construction du barrage proprement dit, dont l’aménagement du dénivelé naturel. Et la pose de la première pierre demeure donc ici un jour très attendu.
