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Dossier de la Rédaction

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Le bitumage de la Route Ayos-Bonis achevé

Il reste néanmoins à terminer la signalisation et la pose des glissières de sécurité.

Fraîchement posé sur les derniers kilomètres de la route Ayos-Abong-Mbang-Bonis, le goudron est tout neuf. Au carrefour Bonis, fin de l’itinéraire de ce grand projet routier long de quelque 191 km, le bitume frais émoulu croise la vieille route reliant Belabo à Bertoua. Au point de contact, un léger dénivelé de deux à trois centimètres n’échappe pas à la vigilance du ministre des Travaux publics, Patrice Amba Salla, qui devise avec Panagiotis Marelis, le directeur général et mandataire du groupement Edok-Eter Cameroun S.A et Pantechniki S.A, entreprise adjudicataire du marché. Les derniers raccords à faire sont évoqués. Les tuyaux d’eau enfouis sous terre pour éviter de casser la route au moment de connecter les canalisations de part et d’autre sont appréciés par les visiteurs. Puis, le ministre et sa suite, en présence du gouverneur de la région de l’Est, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua qu’entoure son état-major, examinent les stratégies à déployer pour délocaliser les unités de contrôle et différents services susceptibles de provoquer un engorgement en ces lieux. Pendant ce temps, l’ambiance est festive. Les groupes de danse représentant diverses associations culturelles et des militants du RDPC rivalisent d’adresse. Tous expriment leur joie de constater que le vieux rêve de relier la capitale Yaoundé à Bertoua par une route moderne est devenu réalité. Comme à Bent, peu après Abong- Mbang, petite localité abritant la base industrielle de l’entreprise, les populations ne boudent pas leur plaisir. Le jeune Ferdinand Esseb, agriculteur, et ses camarades, aux côtés des femmes et vieux du village, par petits groupes, chantent à la gloire du chef de l’Etat par qui tout ceci est arrivé. « Paul Biya, Paul Biya, toujours en avant », lancent-ils, à gorge déployée. « Je suis vraiment content. On voyage maintenant dans la propreté, en respirant l’air pur »., déclare Ferdinand Esseb, la voix émue. Lors du passage de la délégation ministérielle à Bent, le sort à réserver aux concasseurs et autres matériels de chantier a meublé les conversations au moment où le projet écrit ses dernières pages.

Surcharges

Avant Bent, le cortège parti de Yaoundé en début de matinée a marqué plusieurs arrêts, pour inspecter les ouvrages d’art et la station de pesage de Bagofit, à une dizaine de km d’Abong- Mbang. Le chef d’équipe n°2, Désiré Koumda révèle qu’« il y a 40 à 50 infractions constatées par service (de 9h à 9h) ». Il ajoute que la station prévue pour lutter contre les surcharges n’est pas encore équipée de magasin de stockage des marchandises en cas de délestage d’un camion. Raison pour laquelle un accent est mis sur la sensibilisation. Une action qui s’impose, compte tenu du fait que des centaines de gros porteurs empruntent chaque jour cet axe reliant le Sud au Nord du Cameroun, et servant de corridor de transit en zone Cemac. En attendant la fin contractuelle des travaux prévue le 30 juin 2012 pour le lot 2 (Abong-Mbang-Bonis), l’entreprise met la dernière main à l’ouvrage : travaux de cantonnage, achèvement de la signalisation horizontale et verticale et la pose des glissières de sécurité sur une quinzaine de km.

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