Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

La poubelle ? Connais pas!

Les populations de Douala ne sont pas toujours citoyennes dans la gestion de leurs ordures.

Une vendeuse de beignets-bouillie confortablement installée près d’un drain souillé. Des consommateurs qui dégustent la recette avec délices, sans se soucier ni de l’aspect des lieux ni des odeurs qui en réchappent. C’est un quotidien qui n’émeut plus ces habitants de New Bell, non loin de la prison centrale. Quelqu’un dira d’ailleurs, comme pour justifier cet état de choses : « C’était pire avant. Les ordures s’entassaient dans le drain, on ne voyait même plus le cours d’eau qui passait par là ». Des ordures qui encombrent de temps en temps les trottoirs et les rigoles, dans l’attente des camions de ramassage, au grand dam des autorités de Douala II, et même du voisinage.

Cette situation révolte Marthe N.: « Il est vrai qu’il y a quelques années, on avait véritablement des problèmes, les gens ne maîtrisaient pas les horaires de passage d’Hysacam. Alors, les déchets s’entassaient le long des routes. La mairie avait trouvé un début de solution, en déposant, il y a moins de cinq ans, de longs bacs à roulettes dans certains coins. Et actuellement, depuis quelque temps déjà, les camions passent régulièrement, on a leur planning grâce à la municipalité. Mais c’est vrai qu’il y en a qui veulent seulement se débarrasser de leurs ordures, ils refusent carrément d’attendre les véhicules de ramassage ». Pourtant, comme l’explique Moïse Wolounwo, chef du service d’Hygiène, salubrité et environnement de la mairie de Douala II : « Contrairement à ce que disent certaines populations, New Bell est quand même l’un des quartiers où le tracé des routes permet d’aller le plus près possible des maisons ».

Et si à New Bell les autorités ont multiplié les campagnes de sensibilisation, les concours de propreté couplés à des mesures répressives pour les contrevenants et à des actions de grand nettoyage, à Deido, la situation en matière d’ordures est alarmante. Dans la vallée située entre la rue Kotto et le boulevard de la République, on en est au point où les eaux usées, avec le concours des pluies, sont la cause de l’érosion qui creuse l’endroit. Certains habitants ont choisi l’arrière de leur maison pour déverser leurs ordures, qui finissent par se transformer en humus, tellement la pratique fait date. Déchets solides et liquides arrivent de toutes parts, au point où toutes les immondices viennent stagner au niveau du dalot en construction par la Communauté urbaine de Douala, censé faciliter l’écoulement des eaux.



Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière