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Dossier de la Rédaction

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Les poules pondeuses plus cheres

Depuis quelques jours, ces poulets connaissent une hausse moyenne de 200 F sur les marchés.

Marché du Mfoundi hier à Yaoundé. Il est 10h. Au milieu du brouhaha habituel, des jeunes gens vont à la rencontre des clients avec des poulets. Poulets de chair, ou pondeuses, le prix se discute selon la bourse des acheteurs. Aujourd’hui, Nicole ne pourra pas s’offrir une pondeuse. « J’avais prévu 2 500 F mais visiblement, les prix ont augmenté », déclare cette ménagère visiblement déçue. Depuis vendredi en effet, confie un vendeur de poulets dans ce marché, les prix des pondeuses ont connu une hausse. Vendue alors à 2 500F, une pondeuse coûte entre 2 700 et 3 000 F en fonction de sa grosseur. « Cette situation s’explique par la saison des pluies qui rend les routes impraticables vers les fermes. Le transport étant difficile, les pondeuses n’arrivent plus en grande quantité », explique Justin.

Au marché des poulets de Mvog-Ada hier, un seul camion de pondeuses en provenance de l’Ouest a ravitaillé le marché. Du coup, la volaille se vendait à 2 600 F alors que la veille, elle coûtait entre 2 300 et 2 500 F. « Le prix fluctue sans cesse. Et c’est en fonction des entrées », explique un vendeur de pondeuses. Habituellement, c’est en moyenne cinq camions qui alimentent quotidiennement ce marché, apprend-on ici. Les commerçants de Mvog-Ada, tout comme ceux du Mfoundi, parlent aussi du problème de transport, mais se refusent à déclarer une pénurie de pondeuses. A Mvog-Ada, lieu d’approvisionnement des autres marchés, les prix connaissent le même scénario. « Il y a un mois que les prix des pondeuses ont commencé à augmenter. Lorsqu’elles sont rares, elles coûtent 3 000 F. Actuellement, les prix changent chaque jour. Hier (Lundi), j’ai prix une caisse de pondeuses (pouvant contenir entre 13 et 16 poulets) à 28 000 F. Aujourd’hui, elle coûtait 31 000 F », déclare Prosper.

Au gré des oeufs

En principe, les pondeuses ne sont pas destinées à la consommation mais à la production des œufs de consommation. Et d’après les éleveurs, c’est le marché des œufs qui conditionne leur disponibilité sur le marché. « Quand le marché d’œufs n’est pas porteur, vous ne verrez pas les pondeuses sur le marché. Actuellement, je vends une alvéole d’oeufs à 1 200 F au prix de gros, ce qui est impensable, vu le coût des intrants élevés », déclare un fermier. Pour ce dernier, avec la fermeture des frontières vers certains pays voisins, le marché intérieur a été approvisionné, créant ainsi une baisse des prix des oeufs. « On est obligé de réduire le cheptel car le prix est en train de baisser », ajoute-t-il. « Quand le pourcentage de ponte n’est pas élevé et que les prix des œufs sont bas, les éleveurs tournent à perte, notamment les petits fermiers », explique Jules D., vendeur d’oeufs. Dans les marchés actuellement, l’alvéole d’œufs est vendue entre 1 300 et 2 000 F selon la grosseur.

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