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Dossier de la Rédaction

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Mobilisation

La traditionnelle Fête nationale du 20 mai se célèbre dimanche sur toute l’étendue du territoire comme dans les représentations diplomatiques du Cameroun à l’étranger. Pour s’être bâtie durant des années autour d’un scénario bien huilé, la grande célébration de l’Unité est un moment très attendu inscrit en lettres d’or dans le calendrier officiel comme dans le cœur de tout citoyen attaché aux idéaux de paix, de fraternité, de solidarité et de progrès. Quarantième du genre, l’édition de cette année s’annonce comme l’une des plus courues et des plus marquantes sur le double plan historique et symbolique. Le cap de la quarantaine ne saurait être une étape banale dans l’existence des individus comme des institutions. Cette étape essentielle qui vient renforcer un début de maturité ouvre, par ailleurs, l’ère des choix, de la prise des décisions capitales engageant l’avenir. Ne serait-ce que pour cette raison, le 20 mai 2012 ne saurait être une date comme les autres. Pour la Nation comme pour la « clé de voûte » des institutions. Les festivités de dimanche prennent donc une connotation particulière, compte tenu de la singularité du contexte politique et économique.

Pas besoin, en effet, d’être un observateur averti pour constater que les cérémonies officielles et solennelles prévues au Boulevard éponyme constitueront la première grande « communion » du président Paul Biya avec le peuple depuis sa prestation de serment de novembre 2011. Près de six mois après l’inauguration du Septennat des « Grandes Réalisations », la commémoration de l’avènement de l’Etat unitaire revient à reconsidérer le passé pour mieux préparer l’avenir. Un simple regard rétrospectif suffit pour comprendre que le Cameroun revient de loin. Après des années de rigueur, de galère et de privations diverses, voici venu le temps de l’édification du patrimoine collectif, de tous ces grands projets infrastructurels dont l’achèvement conditionne l’émergence du pays.

En annonçant la transformation du Cameroun en un « vaste chantier dès janvier 2012 », Paul Biya a suffisamment balisé le chemin pour mettre en place les différents éléments d’un gigantesque puzzle. Le port en eau profonde de Kribi, les barrages hydroélectriques de Lom Pangar, Memve’ele, Mekin, Nachtigal , la centrale de gaz de Kribi, la centrale thermique de Yassa, le Yard pétrolier de Limbé, l’autoroute Douala-Yaoundé, le programme routier d’urgence, les projets routiers ferroviaires, l’hôpital gynéco-obstétrique de Douala, le programme des logements sociaux, le développement des infrastructures sportives…sont autant d’éléments objectifs destinés à combler, à terme, l’énorme déficit en équipements individuels et collectifs. Visiblement, c’est du sérieux.

Des nouvelles plutôt rassurantes laissent entendre que les financements nécessaires au démarrage de la plupart de ces projets sont disponibles. Certains chantiers ont même connu un début d’exécution alors que l’ouverture d’autres semble imminente. Après le scepticisme de départ, l’opinion publique se range progressivement à l’idée que les Grandes Réalisations sont bien une réalité vivante. De quoi requinquer notre moral qui en a bien besoin. Tout semble donc indiquer que l’actuelle conjoncture jugée favorable laisse présager une exceptionnelle effervescence populaire au Boulevard comme au palais de l’Unité. De bon augure pour l’an I d’un Septennat plein de promesses.

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