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Dossier de la Rédaction

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Intégration : la clé commerce-transport

Le binôme examiné depuis dimanche à Douala à l’occasion d’un forum international.

« Commerce sous-régional et développement des infrastructures de transport en Afrique centrale. » La deuxième édition des Journées de l’intégration en Afrique centrale se tient cette année sous ce thème. Etalés sur deux jours, les travaux ont été lancés hier à Douala. Et dès l’ouverture solennelle du forum, il est apparu que le problème de l’intégration dans notre sous-région demeure préoccupant. Pour ne pas dire plus. Il s’agit de la sous-région « la moins intégrée du continent », a relevé Fatoumata Sy Ba, directrice du bureau Afrique centrale de la Commission économique pour l’Afrique (Cea, organisatrice du forum) des Nations unies. Pour Racine Kane, représentant résident de la Banque africaine de Développement (Bad) « On a l’impression que cette région constitue un défi pour les spécialistes de l’intégration ».

Pourtant, ont rappelé différents intervenants, il y a beaucoup à gagner à se mettre ensemble. Un marché régional performant, par exemple, bénéfique à tous les pays impliqués. Une interconnexion infrastructurelle tout aussi profitable, etc. Mais les pesanteurs continuent de se faire sentir, avec, parfois, des cas où des règles nationales continuent d’être appliquées au détriment de normes communautaires pourtant ratifiées par tous les pays. Le commerce intra-régional reste faible (le taux de 2% a été avancé par le représentant de la Ceeac). Etc.

Cela dit, le thème retenu cette année se veut, quelque part, porteur d’espoir. Des infrastructures de transport adéquatement améliorées ne pourraient qu’induire le développement (la où la route passe…). Dans cet ordre d’idées, la Bad appuie des projets de corridors entre pays voisins. En outre, à en croire Fatoumata Sy Ba, l’Afrique centrale regorge d’atouts humains et naturels censés faciliter le processus.

Le forum qui s’achève aujourd’hui vise, de manière générale, à mieux faire connaître le processus d’intégration de la sous-région et son état d’avancement. En débattant des enjeux, des progrès réalisés, des difficultés rencontrées, ainsi que des perspectives d’évolution et d’approfondissement dudit processus, les experts devraient permettre d’avancer. Même d’un pas. Jacques Fritz Djocki Kinguè, délégué régional du Minepat, ouvrant les travaux hier au nom de son ministre, s’est dit en tout cas confiant pour la suite. On pourra en reparler.



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