Le Forum sur la gouvernance du Web bouclé ce jour à Douala portait sur le développement.

Une lutte acharnée contre la cybercriminalité. L’impératif a été rappelé mardi à Douala, à l’ouverture du Forum sur la gouvernance de l’Internet en Afrique centrale. Younouss Djibrine, inspecteur général au Minpostel, représentant le ministre Biyiti bi Essam en la circonstance, l’a souligné. L’Internet est sans doute un outil extraordinaire, mais sans garde-fous, il a vite fait de se transformer en bombe. D’ailleurs, le thème « Gouvernance de l’Internet pour un développement humain, économique et social durable » n’aurait pas de sens si le Net est abandonné à de mauvaises mains.

Le forum qui s’achève aujourd’hui aura donc été l’occasion de réitérer, selon l’expression du Dg de l’Antic, Dr. Ebot Ebot Enaw, que « les cyber crimes (…) peuvent être extrêmement dévastateurs pour les systèmes d’information et l’économie des entreprises et des nations. » La cyber criminalité étant changeante, évolutive, les réponses à y apporter doivent s’adapter aussi. Les experts présents au forum ont donc également planché sur les voies et moyens « communs ou sous-régionaux » de « sécuriser notre cyberespace, et partant, nos citoyens et nos biens. »

Les travaux auront permis d’aborder d’autres préoccupations. Les questions d’accès, ou la gestion des ressources critiques de l’Internet, par exemple. Le cadre juridique et réglementaire pour le développement de l’Internet a aussi été examiné, tout comme les problèmes liés au contenu du Web. En fin de journée ce vendredi devrait avoir lieu la mise en place du secrétariat de l’IGF (Internet Governance Forum) pour l’Afrique centrale.