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Dossier de la Rédaction

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Les managers retournent à l'école

La première édition de l’Université du Gicam s’est tenue le week-end dernier à Douala.

La sagesse africaine du lion et de la gazelle, comme une antienne, a été réitérée au cours de ces premières assises. Une entreprise, qu’elle soit de grande taille (lionne), ou de petite taille (gazelle), doit courir. Courir pour atteindre une productivité optimale. A la tête de cette course contre la montre, les chefs d’entreprises, producteurs de richesses. C’est à leur intention que la salle de conférence du Gicam à Bonanjo s’est transformée, du 1er au 3 juin 2012, en amphithéâtre. A l’entame des travaux, le Pr. Blaise Moukoko, représentant le recteur Bruno Bekolo Ebe, déclare que cette université du Gicam rejoint l’objectif premier de l’université camerounaise : former des cadres capables de réaliser le transfert de technologies. Pour les thèmes, ils sont selon lui, d’une grande pertinence, et posent la question centrale : comment passer d’une économie informelle à une économie moderne ?

Six thèmes en tout dont le management par objectifs. Avec des séances enrichissantes de U-E (Universitaires-entreprises), E-E (Entrepreneurs chevronnés-jeunes entrepreneurs) et C-E (Conférenciers-entrepreneurs) qui font dire à André Fotso, président du Gicam, que ces échanges visent essentiellement à relever le niveau des chefs d’entreprises (à peine 44% ayant le Cep) et partant, de la croissance. « Le Cameroun dispose d’un potentiel pouvant lui permettre d’atteindre l’émergence en 2020. Pour être performant, le manager moderne doit pouvoir retourner de temps à autre à l’école pour mettre à jour ses connaissances. Mais aussi s’approprier les nouveaux concepts de management. Nous sommes convaincus que c’est le prix à payer si nous voulons des capitaines d’industrie à la tête d’entreprises compétitives, performantes, offensives et capables de créer les richesses qui alimenteront la croissance économique», affirme-t-il.

A l’en croire, cette ouverture d’esprit, la qualité de la gestion, leur aisance économique, l’organisation et la connaissance des outils de gestion interne sont importants pour tout manager. A l’image de Mathieu Mandeng. Le directeur général de la Standard Chartered Bank Cameroun, a électrisé son monde en s’appesantissant sur le thème de la fidélisation du personnel. Dans sa structure bancaire, reconnaît-il, une modélisation s’appuyant sur un ensemble de douze questions, la théorie des trois P (paie, potentiel et performance), etc., permet de s’assurer de l’engagement du personnel et de renforcer le sentiment d’appartenance. « Quand vous protégez vos salariés, ils protègent l’entreprise, », finit-il par lâcher, fièrement.

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