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Dossier de la Rédaction

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Bientôt un centre de formation aux technologies agricoles

Le Minader l’a annoncé au cours d’une visite du travail vendredi dernier à Nanga-Eboko.

Quartier « La Ferme » à Nanga-Eboko. Un tracteur défriche. Aux alentours, des fumées se dégagent, preuve que l’herbe séchée est en train d’être brûlée. C’est cet espace de 100 hectares que le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Essimi Menye, a découvert, vendredi dernier, à l’occasion d’une visite de travail au centre d’application des technologies agricoles du Cameroun à Nanga-Eboko. C’est encore ici qu’une vingtaine d’apprenants viendront dans quelques mois s’imprégner des techniques d’irrigation des cultures de riz et de maïs. A ce sujet, sont prévus trois champs de maïs irrigués, trois pépinières de riz qui seront alimentées par deux stations de pompage alimentées par le fleuve Sanaga qui coule à quelques encablures de là. Pour Qu Fu, directeur général adjoint de la Yang Chang Logone Development Company, maître d’ouvrage dudit centre, le choix des cultures ne s’est pas fait au hasard. Le Cameroun, dit-il, importe beaucoup de riz. Le centre va permettre d’aider à satisfaire la demande. Au milieu de cette vaste étendue, on peut apercevoir un perchoir, construit en matériaux provisoires pour que les oiseaux granivores soient chassés avec des pétards afin de les empêcher de dévaster les cultures de riz.

Cependant, la partie théorique, elle, est presque fin prête au regard des bâtiments aux couleurs rouge et blanc qui ont fière allure. Une salle de surveillance, des salles de classe d’une capacité allant de huit à dix apprenants qui n’attendent plus que leurs élèves. Des fauteuils en cuir noir sont déjà disposés dans quelques-unes, chacune devant une table. Ici, tout le dispositif est prêt. A cela, s’ajoutent deux dortoirs d’une vingtaine de chambres climatisées avec salles de bain, des bureaux pour le corps enseignant, salle de conférences, un espace cuisine, une buanderie, et des séchoirs déjà disponibles. A l’arrière du bâtiment principal se trouvent un hangar d’entreposage pour les récoltes et une salle de traitement des semences. Le matériel technique n’est pas en reste, des tracteurs, des semoirs, des appareils de récolte d’une capacité de 2 hectares en huit heures. Seulement, l’eau et l’électricité manquent encore à l’appel. « Pour le moment, nous sommes en train de finaliser les installations. Il nous faut installer l’eau et l’électricité. Quand tout ceci sera prêt, on va ouvrir le centre cette année », a conclu le ministre.

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