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Dossier de la Rédaction

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Le préfet veut assainir le secteur des motos-taxis à Bertoua

Entre batailles de syndicats et accusations de vandalisme, ils ont besoin d’une réglementation.

La délégation des Transports, chargée de délivrer les cartes grises et les permis de conduire, rares chez les transporteurs à motos de Bertoua, s’est signalée par des lenteurs injustifiables et par d’autres manœuvres jugées peu orthodoxes par les motos-taxis. Mais dans le cadre du projet d’assainissement de ce secteur de motos-taxis, la délivrance de ces précieux documents est primordiale pour la réussite de l’opération. La bataille pour assainir le milieu s’annonce donc rude, tant les intérêts sont forts divergents et les non-dits nombreux, au sein des syndicats de motos-taxis. Il est d’ailleurs difficile d’identifier le principal syndicat en charge de défendre leurs objectifs.

Pour cause, le Syndicat national des motos taxis du Cameroun (Synamotac), qui fonctionne avec le numéro d’enregistrement du Syndicat national des propriétaires des motos-taxis du Cameroun (Synapmotac) n’est pas légal selon plusieurs conducteurs de motos. Autre problème, l’Association des syndicats des motos taximen de Bertoua (Astamob) n’est pas reconnue par les autorités en tant que syndicat. Cette association se vante pourtant de tendre la main aux autres syndicats reconnus par les autorités. Au moment où le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bertoua, Dieudonné Samba, s’apprête à fournir des chasubles et des badges à titre onéreux, l’Astamob affirme en proposer généreusement à ses membres, grâce au concours de partenaires particuliers.

En plus des problèmes de syndicats, les motos-taxis sont accusés de plusieurs méfaits, tels que le vandalisme. Le phénomène n’est pas rare à Bertoua, où les viols sont aussi attribués aux individus à bord de motos. Aussi, les autorités administratives chargées du maintien de l’ordre et de la sécurité tentent-t-elles de réglementer le secteur. Le préfet du Lom et Djerem, Peter Mbuh, comme les autres préfets avant lui, voudrait mettre les conducteurs comme les propriétaires de motos-taxis au pas. Il s’agit de réussir durablement dans un secteur aux nombreux obstacles. Un secteur de non droit où s’épanouissent de nombreux jeunes gens conduisant sans permis de conduire. Certains d’entre eux ne connaissent même pas les quartiers de la ville.


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