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Dossier de la Rédaction

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Les pertes post-production agricoles préoccupent

Le sujet au centre d’un atelier sur l’utilisation de la chaîne de froid ouvert lundi à Yaoundé.


C’est la saison de fruits et légumes au Cameroun en ce moment, mais aussi de certaines céréales comme le maïs. Seulement, une fois qu’ils sont mûrs, il faut les cueillir au plus vite, soit pour la consommation directe, soit pour la conservation ou la transformation. Et c’est justement là où le bât blesse. Surtout dans les pays de l’Afrique au Sud du Sahara. En effet, selon des estimations de la FAO, ce sont 40% de racines et tubercules, près de 50% de fruits et légumes, 25% de viande, 30% de poisson et 25% de produits laitiers qui sont perdus après production dans cette partie du monde. C’est donc pour essayer de renverser cette tendance que des experts de cette institution des Nations unies et de l’Institut international du Froid (IIF) sont réunis à Yaoundé depuis hier dans le cadre d’un atelier régional. Celui-ci porte sur l’utilisation de la chaîne de froid dans le développement de l’agriculture et de l’agro-industrie en Afrique subsaharienne. Et selon Oussenou Ngoye, représentant par intérim de la FAO au Cameroun, cette situation peut avoir des impacts néfastes non seulement sur le développement économique des opérateurs du secteur, mais aussi sur la santé des populations qui consomment des produits de mauvaise qualité.

Pour Didier Coulomb, directeur général de l’IIF, il s’agit de trouver des stratégies pour réduire les pertes, de la fourche à la fourchette, malgré le déficit énergétique dont souffrent beaucoup de pays africains, dont le Cameroun. « Il existe d’autres technologies pour produire le froid, indispensable pour la conservation des aliments. Notamment le soleil. Mais nous devons également résoudre le problème de stockage, de transport, de distribution et même de comportement du consommateur », explique M. Coulomb. Une chaîne de froid efficace étant importante pour la réduction des pertes alimentaires, l’augmentation de la durée entre la récolte et la consommation, l’amélioration de la sécurité alimentaire et l’accès aux marchés. D’ailleurs, en ouvrant les travaux, Essimi Menye, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a rappelé que l’utilisation d’une chaîne de froid efficace est une priorité du gouvernement camerounais, dans un souci de relance de l’agriculture.

Cet atelier de trois jours, qui réunit des participants de 13 pays, va permettre d’échanger sur les perspectives de développement de la chaîne de froid en Afrique subsaharienne, d’identifier les contraintes majeures et les besoins des professionnels, de définir les principaux axes d’un cadre d’intervention pour le développement de la chaîne de froid.

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