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Dossier de la Rédaction

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Des cartes « passe-partout »pour les banques

Un chef de projet à pied d’œuvre pour rendre opérationnelle l’interchangeabilité dans la CEMAC.

Un cas pratique. Vous êtes titulaire d’une carte bancaire délivrée par une banque A et vous vous retrouvez dans une ville où votre banque n’a pas d’agence. Avec le Groupement interbancaire monétique d’Afrique centrale (Gimac), vous pourrez désormais effectuer des retraits d’argent dans les distributeurs automatiques de billets de n’importe quelle autre banque. Autre cas de figure : vous vous trouvez dans un pays de la Cemac, autre que votre pays d’origine. Avec votre carte, vous pourrez désormais effectuer des opérations au distributeur de n’importe quelle banque de n’importe quel pays de la Cemac. Ce sont ces facilités qu’entraîne la naissance du Gimac. Une cinquantaine de directeurs généraux de banques et de chefs d’établissements financiers se sont réunis lundi dernier à Douala autour des responsables de la banque centrale, à l’effet d’examiner et adopter le contrat constitutif de ce groupement d’intérêt économique (Gie).

« L’intérêt est clair : pouvoir, dans la sous-région, se donner un outil pour permettre de développer la monnaie électronique, mettre à la disposition du grand public, l’utilisation des cartes de paiement électronique », précise François-Xavier Tokpanou, directeur général de Banque Atlantique Cameroun. Cela se fait déjà, certes. Mais selon lui, l’innovation ici, c’est de mettre en place une plate-forme sous-régionale, « où un client d’une banque au Cameroun peut effectuer ses transactions dans une banque au Congo, par exemple, avec sa carte ». Dans les milieux bancaires, on martèle que cette nouvelle donne va améliorer le taux de bancarisation dans la sous-région. Mais aussi, « avec cette carte, nous avons brisé les barrières bancaires en ce qui concerne la monétique ».

En signant lundi l’acte de naissance du Gimac, le vice-gouverneur de la Beac, Tahir Hamid Nguilin, a déclaré qu’il s’agissait d’un « acte historique ». Une naissance qui intervient après la fusion des deux structures que sont l’Omac (Office monétique de l’Afrique centrale) et la Smac (Société monétique de l’Afrique centrale). « L’objectif aussi, c’est que les prestations soient moins chères, confirme un cadre de la Beac. Quand vous êtes Visa Uba et que vous allez sur un guichet Sgbc, les frais sont élevés. Avec ce nouveau système, les opérations seront fluidifiées et les coûts moindres ». Le chef de projet retenu après une rude sélection par appel à candidature est le Camerounais Valentin Mbozo’o. Il sera chargé de la gestion et de la conduite des actions devant rendre opérationnelle cette réforme auprès des consommateurs. Le Gimac, qui est pour l’instant logé au siège de la Beac à Yaoundé, part avec un capital de 3,5 milliards de F, dont 3 milliards déposés sur la table par la Beac, et 500 millions par les banques.

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