Elles ont 15 jours pour se mettre en règle, d’après le ministère des transports.

A Yaoundé, 102 auto-écoles sur 163 évoluent en marge de la réglementation. Du côté de Douala, les responsables du ministère des Transports ont enregistré 153 clandestins sur les 290 structures répertoriées. Il s’agit-là des résultats d’un contrôle national de conformité des auto-écoles entamé il y a quelques semaines et qui se poursuit aujourd’hui même à Bafoussam et Bamenda. Les autres villes du pays suivront progressivement.

A Yaoundé et à Douala où le contrôle est achevé, le ministre des Transports, Robert Nkili, a rendu publique la liste des établissements mis en demeure parce que non-conformes à la réglementation. Il y a là des auto-écoles à la réputation établie. La plupart de ces établissements n’ont pas d’autorisation d’ouverture. D’autres ne présentent pas d’enseignants qualifiés et quelques-uns n’ont carrément pas de véhicules. Tous ont 15 jours pour régulariser leur situation. Mais en attendant, ces auto-écoles ne sont plus autorisées à présenter des candidats à l’examen du permis de conduire.