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Dossier de la Rédaction

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Les prémices des Grandes réalisations de Paul Biya

A deux mois de l’échéance d’août prévue par le chef de l’Etat pour l’évaluation des feuilles de route du gouvernement, l’on se rend compte que les lignes bougent. Dans un contexte de crise mondiale, le bateau Cameroun garde le cap mis pour arriver à un pays émergent en 2035. En attestent des rapports d’organismes peu enclins à la complaisance, le Fonds monétaire international (Fmi) et le Doing Business, en l’occurrence. L’on récolte là les fruits d’une nouvelle approche managériale fondée sur l’obligation des résultats.

« A partir de janvier 2012, le Cameroun sera transformé en un immense chantier ! », avait déclaré le président Paul Biya l’année dernière. Cette réalité s’impose au jour le jour. Des investisseurs affluent, aguichés par des opportunités d’affaires dans des secteurs variés et dopés par une amélioration du climat des affaires. C’est dans cette mouvance que revient l’Usaid. Cette embellie n’a pas échappé aux évaluateurs du Doing Business qui a amélioré le classement du Cameroun. Notre pays est, en effet, passé du 165e rang en 2011 au 161e rang en 2012 sur 183 pays classés par rapport à la facilité d’y faire des affaires.

Pour arriver à ce résultat, qu’il faudrait constater, sans s’attarder à le célébrer, tant la route demeure longue, il a fallu donner un coup de pied à la fourmilière de l’immobilisme tant décriée dans notre pays. Tout n’est pas encore réglé sur ce point. Certes, tous les responsables et agents publics n’ayant pas encore compris la nécessité de ce changement de mentalité pour une mobilisation générale à laquelle appelle le chef de l’Etat. « Les bœufs d’un même troupeau dorment d’un même sommeil, mais ne se réveillent pas au même moment », dit un proverbe.

Qu’importe ! Le président Paul Biya, vise à travers la mise en route de grands chantiers structurants à diversifier l’économie, en la sortant d’un confinement à l’exportation de matières premières et de produits agricoles. L’on devrait par cette vision valoriser davantage les potentialités agricoles, forestières, éco-touristiques, dans l’optique d’un développement durable. C’est le lieu aussi d’accroitre les capacités de transformation locales des ressources, de densifier le tissu industriel, mais aussi de saisir toutes les possibilités qu’offrent les services et les technologies de l’information et de la communication. Le tout couronné par l’enracinement de la démocratie à travers des institutions démocratiques, un système électoral crédible et une gouvernance respectueuse du bien commun et tourné vers l’intérêt général.

Revenons à ces deux rapports pleins de statistiques et de tableaux qui passent au scanner l’économie du Cameroun, dans la mouvance de la conjoncture mondiale.

Emergence et croissance

Le document du Fmi est une présentation datée de mai 2012 de son représentant résident à Yaoundé, Ekué G. Kpodar. Il a pour titre « Evolution de l’économie mondiale et européenne : Impact sur les économies africaines. Cas du Cameroun ». Cette analyse traitant l’un après l’autre par des diagrammes et des « camemberts » les indicateurs de l’économie nationale aboutit à la conclusion suivante : le taux de croissance doit grimper autour de 8 à 9 % pour faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035. En rappel, ce taux se situe autour de 4% à présent. Dans le détail, Ekué G. Kpodar constate : « Le Cameroun a bien résisté à la crise comme la plupart des pays africains, grâce aux marges de manœuvre budgétaires qui ont permis de faire une politique contra-cyclique pour soutenir la croissance. Les perspectives sont favorables, mais les risques demeurent. La mise en œuvre du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce) devrait permettre de raffermir le taux de croissance et créer des emplois. Mais nécessité d’améliorer la qualité de la dépense publique, le climat des affaires et la gouvernance ».

Dans une démarche parallèle, le document de Doing Business intitulé « Entreprendre dans un monde transparent », rappelle, comme on le sait déjà, que sur 183 économies, le Cameroun est passé de 165e en 2011 à 161e cette année. Avec dans le détail, des progrès notables en matière d’obtention de prêts (139e en 2011, 98e en 2012) par exemple.

Réagissant à ces premiers signes encourageants, le ministre directeur du Cabinet civil de la présidence de la République invite les Camerounais à redoubler d’ardeur au travail. Dans une communication publiée récemment, Martin Belinga Eboutou relève : « Ces résultats encourageants nous font obligation de poursuivre dans la voie si bien commencée. Ne nous laissons pas distraire. »


 

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