Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les lettres ouvertes de Marafa, des pétards mouillés, selon Tchiroma

Le ministre de la Communication a échangé sur la question jeudi 7 juin avec des journalistes.

Une heure et trente minutes. C’est le temps qu’a duré l’échange entre Issa Tchiroma Bakary et six journalistes jeudi au cabinet du ministre de la Communication (Mincom). « Les lettres ouvertes de Marafa, c’est des pétards mouillés », a déclaré le Mincom. Pour le porte-parole du gouvernement, le discours que tient actuellement l’ex-ministre d’Etat Marafa Hamidou Yaya par médias interposés « n’aura aucun impact sur les populations camerounaises » parce que « l’éradication de la corruption est l’enjeu de l’heure au Cameroun ». Issa Tchiroma Bakary estime que « les Camerounais attendent de Marafa qu’il se défende devant la justice, au lieu d’inonder la presse de missives ».

Globalement, l’entretien parfois heurté avec les journalistes, Alain Belibi, Suzanne Kala Lobé, Richard Kometa, François Marc Modzom, Thierry Ngogang et David Atemkeng, a passé en revue la stratégie communicationnelle de M. Marafa et l’attitude du gouvernement. On est allé dans le vif du sujet dès l’entame, comme le souhaitait le Mincom. Pendant que certains intervieweurs estimaient que la sortie d’Issa Tchiroma pouvait se limiter à une déclaration du gouvernement, le Mincom a tenu à affirmer que « le public camerounais avait besoin de tout savoir et que le gouvernement n’avait rien à cacher dans une affaire de tentative de détournements de deniers publics ».

Concrètement, l’ex-ministre d’Etat Marafa a été interpellé le 16 avril dernier sur une affaire d’achat d’avion présidentiel. « 31 millions de dollars, soit plus de 16 milliards de F, ont été sortis des caisses de l’Etat pour acheter un avion. 10 ans après, il n’y a ni avion, ni argent. Le gouvernement veut savoir ce qui s’est passé », affirme le Mincom. Au lieu de répondre à la question, « Marafa, à travers ses lettres, veut faire de la presse un tribunal et des journalistes des juges. Il veut cristalliser l’attention de la nation en se servant de la presse », assure Issa Tchiroma. En face, par contre, le gouvernement est serein et son porte-parole rassure qu’il « dort tranquillement, ce d’autant plus que le président Paul Biya vient de recevoir le soutien du président de l’Assemblée nationale, de l’ensemble des députés et des chefs traditionnels du Nord-Ouest, qui l’invitent tous à poursuivre la lutte contre la corruption ».


 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière