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Dossier de la Rédaction

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Du bon usage des lampadaires

L’exécution des travaux du projet d’installation de lampadaires solaires sur l’axe Yaoundé-Soa et à l’intérieur du campus de l’université de Yaoundé II est certainement bienvenue.

Le contrat d’exécution signé mercredi par le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, et le directeur général de la société Huawei Technologies Co-Ltd , LU Xiang, intervient alors que se pose un problème de luminosité nocturne sur cet axe accidentogène. Le ministre de l’Energie et de l’Eau n’a pas manqué de relever, entre autres retombées du projet, l’amélioration de la sécurité sur le campus et la baisse attendue de la facture d’électricité de l’institution universitaire concernée.

Ce projet n’est pas le premier du genre dans la capitale et ses environs. Alors que de nombreuses rues de Yaoundé sombrent aujourd’hui dans le noir, une fois la nuit tombée, l’on ne peut passer sous silence les efforts conjugués et répétés de l’Etat et de la communauté urbaine pour l’éclairage public de la capitale. Certains grands évènements nationaux ou internationaux organisés à Yaoundé ont été autant d’occasions saisies opportunément pour une nette amélioration de l’éclairage public. Nombre d’habitants de la capitale ont sans doute observé avec délectation les jeux de lumière installés à l’occasion des manifestations du cinquantenaire de l’indépendance en mai 2010 ,ou bien plus loin dans le temps, lors du sommet Afrique-France ou encore celui de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), en son temps. L’on a presque oublié aujourd’hui qu’il y eut un temps où l’axe reliant l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen au centre de la capitale était éclairé d’un bout à l’autre.

De nombreuses rues et places de Yaoundé sont actuellement privées d’éclairage public notamment à cause du vandalisme de certains citoyens indélicats. Les dispositifs mis en place par l’Etat et la communauté urbaine pour l’éclairage public sont souvent vandalisés. La soustraction des fils électriques , des lampadaires, des minuteries de déclenchement de l’éclairage public voire le vol des poteaux sont un mauvais sport auquel d’aucuns s’adonnent. Le matériel ainsi volé sert de matière première pour toutes sortes d’ateliers de fabrication, par exemple, de marmites. Il est parfois rapidement écoulé au marché noir. Sans doute les vandales et autres bandits ont-ils intérêt à répandre l’obscurité pour développer leurs sinistres projets d’insécurité. Quand cette destruction n’est pas l’œuvre de vandales, elle peut être aussi celle de mauvais conducteurs. Que de fois a-t-on pu voir sur les rues des poteaux électriques abattus par le choc violent d’un véhicule dont le conducteur a perdu la maîtrise ! Dans tous les cas, la facture à payer pour les réparations , quand elles peuvent être effectuées, est toujours élevée. Voilà pourquoi de multiples rues demeurent dans le noir.

Le vandalisme de la chose commune ne se limite pas au dispositif mis en place pour l’éclairage public. D’aucuns se souviennent sans doute que Yaoundé a eu, un moment, ses cabines téléphoniques publiques. L’expérience a fait long feu, les cabines ayant été saccagées. Certaines personnes avancent sans vergogne que ce vandalisme ne représente rien à côté de détournements avérés ou non de milliards de F. Mais il s’agit dans tous les cas de comportements inciviques et répréhensibles. Il y a lieu de souhaiter longue vie aux lampadaires de Soa grâce à un comportement citoyen respectueux de la chose publique.


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