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Dossier de la Rédaction

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Le torchon brûle entre la RDC et le Rwanda

Accusé par Kinshasa d’ingérence, Kigali nie toute implication dans la crise au Nord-Kivu.


Jusqu’ici, les rapports et autres accusations indexaient des militaires Rwandais. Désormais, Kinshasa accuse directement Kigali d’être derrière la mutinerie en cours dans l'est du pays. Selon la presse locale, les autorités de la République démocratique du Congo ont indexé le Rwanda pour la première fois le week-end dernier. Ils ont aussi dénoncé la passivité des autorités de Kigali face à des atteintes graves à la paix et à la sécurité en Rdc, par la voix de du porte-parole du gouvernement, Lambert Mendé. A l’en croire, quelques 200 à 300 éléments recrutés sur le territoire du Rwanda par un réseau actif dans ce pays voisin se trouvent parmi les mutins. Des accusations jugées regrettables par les autorités rwandaises. Elles ont, pour la énième fois, démenti tout lien avec la nouvelle rébellion du M23 qui sème le trouble au Nord-Kivu. « Le gouvernement congolais utilise le Rwanda comme bouc-émissaire pour détourner l'attention portée sur ses crises intérieures », a déclaré la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, dans un communiqué publié par le quotidien de service public New Times.

L'implication du Rwanda a été dénoncée en mai dernier, après les témoignages de onze déserteurs du M23. Une mission conjointe Congo-Rwanda mise en place pour les interroger plus longuement a délivré un rapport final. Mais les deux pays peinent à s'entendre sur une lecture commune des témoignages contenus dans le document. Pour la partie rwandaise, ces combattants disent avoir été recrutés par des hommes en civil et n’évoquent à aucun moment la présence à leurs côtés de militaires, équipements ou véhicules officiels rwandais. En clair, s’il y a eu des recrutements, ils n'impliquent pas les autorités.

Selon le quotidien Le Potentiel, au-delà de Kigali, les véritables coupables d’ingérence sont les vendeurs d’armes « terrés dans l’ombre à Washington, Londres, etc ». Dans le même ordre d’idées, l’Ong Amnesty International a demandé hier aux Etats fournisseur d’armes en Rdc de s'assurer qu'elles ne tombent pas entre les mains « de groupes armés qui peuvent s'en servir pour commettre des meurtres, viols, pillages et enlèvements ».


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