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Dossier de la Rédaction

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La tension persiste à la CMC

Le Conseil d’administration convoqué vendredi par Sam Mbende a été suspendu par le sous-préfet de Yaoundé 1er .

Apriori, c’est une rencontre de « gros bras » qui se tenait vendredi matin au lieu dit « Bastos bar » à Yaoundé. A 11 h, de part et d’autre de l’immeuble abritant le siège de la Cameroon Music Corporation (CMC), l’on voit plus d’amateurs de Bodybuilding et de policiers que d’artistes connus. Les hommes regroupés à l’extérieur s’agitent, criant à la supercherie et à l’escroquerie. A l’intérieur, c’est le calme. Les choses sérieuses se passent dans une des salles du 3e niveau, où une session extraordinaire du conseil d’administration de la CMC se déroule. Ici, on reconnaît des musiciens et producteurs célèbres : Sam Mbende, président du conseil d’administration ; Joseph Angoula Angoula, 2e vice président ; Aladji Touré ; René Fotso Kangue; Toto Guillaume ; Jean-Pierre Essome ; Ange Bagnia ; Edmond Ndatta ; Amina Poulloh ; etc.

Peu après 10h, à l’entame des travaux, le président déclare le quorum largement atteint, 14 présents sur les 17 membres que compte le conseil d’administration. Une minute de silence en la mémoire de Bebey Manga, 1ere vice-présidente décédée. Puis, compte-rendu de la décision de la Cour suprême, annulant la décision du ministre de la Culture à propos du retrait d’agrément à la CMC, suivi du constat du soutien de la tutelle à la Socam, qui « l’incite à la rébellion contre la décision de justice ». Longuement, l’on s’est attardé sur « le faux conseil d’administration du 4 juin dernier, convoqué par des usurpateurs de titre dans le but de déstabiliser la société », regrette Sam Mbende.

A 12 h, alors que le conseil tire à sa fin, il est momentanément suspendu avec l’arrivée de Luc Ndongo, sous-préfet de Yaoundé 1er, escorté de policiers et gendarmes. Sam Mbende et Joseph Angoula Angoula sont invités à le suivre dans une autre pièce. Un huis clos qui dure à peu près un quart d’heure. Alors que le sous-préfet s’en va, le PCA rassure :

« Les autorités administratives voulaient juste avoir quelques éclairages. Mais c’est bon, on peut continuer ». Aussitôt, il annonce un autre huis clos, cette fois entre membres du Conseil. Entre-temps, au bas de l’immeuble, l’agitation s’estompe et la foule se disperse peu à peu. Raison : « avant de partir, le sous-préfet a dit qu’il a suspendu la rencontre parce qu’elle n’a pas été autorisée », explique un journaliste aux curieux.

Pourtant, à l’étage, après environ une heure de concertation, l’aparté s’achève et Sam Mbende annonce les résolutions de cette session extraordinaire. D’abord, l’on se félicite de l’admission de la CMC en tant que membre à part entière de la CISAC. Che John Minang est désigné comme 1er vice-président par intérim. Le Conseil annonce des sanctions dont l’exclusion « des mauvais membres » à l’instar d’Achille Mbanga, Messi Ambroise, à l’origine du « faux conseil du 4 juin ». De nouveaux membres ont également été désignés. Par ailleurs, le conseil d’administration exige instamment qu’une action en justice soit initiée contre la Socam pour fermeture. Sam Mbende conclut : « il n’y aura pas de conseil le 25 juin prochain. Donc, tous tracts qui circuleraient à propos sont mensongers ».


 

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