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Dossier de la Rédaction

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Ce n’est qu’un début

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La résorption à brève échéance du déficit énergétique qui plombe l’activité économique et industrielle du pays, avec une incidence néfaste sur la croissance est sans conteste l’un des chantiers les plus pressants de l’heure au Cameroun.

L’insuffisance de l’offre en électricité constitue depuis plus d’une décennie une source de préoccupation tant pour les ménages que pour les entreprises génératrices d’emplois et de richesses, ainsi que pour l’Etat. Il en résulte une lourde hypothèque sur le succès de la relance de l’économie et la croisade engagée par le président Paul Biya contre la pauvreté.

Faits et chiffres sont, à cet égard, éloquents. En effet, la production nationale d’électricité présente un gap de plus de 500 mégawatts par rapport à la demande actuelle. Ce qui se traduit par un recul d’un point sur le taux de croissance annuel du produit intérieur brut (PIB). Dans un tel contexte, certaines entreprises industrielles ne peuvent ni optimiser leur production, ni étendre leurs activités. Une situation handicapante pour le Cameroun qui dispose pourtant de l’un des plus importants potentiels hydro-électriques de l’Afrique.

Au regard de ces indéniables atouts et sa légitime ambition de faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035, le président Paul Biya a pris le taureau par les cornes. Il a fixé le cap et la stratégie : atteindre à l’horizon 2020 un objectif de production énergétique de 3000 mégawatts, satisfaire totalement la demande intérieure et assurer une présence significative parce que compétitive sur le marché sous-régional. A la suite de nombreuses défaillances enregistrées, le chef de l’Etat est revenu à la charge en prescrivant au gouvernement le 3 juillet 2009 de « mettre en œuvre un programme de développement énergétique qui réponde à ses potentialités. » Et d’ajouter pour le déplorer que « trop de temps a été perdu. Trop d’efforts dépensés en pure perte. » Grâce à un suivi plus rigoureux des dossiers, des actions visant à résorber le déficit énergétique national sont devenues plus perceptibles. Aussi dans son discours de prestation de serment devant l’Assemblée nationale le 3 novembre 2011, le président Paul Biya relevait-il pour s’en féliciter : « Nos projets (énergétiques) sont en bonne voie. Les barrages de Lom-Pangar, Memve’ele, Mekin et les centrales qui leur sont associés seront une réalité dans les prochaines années. »

Le lancement, vendredi dernier des travaux de construction du barrage hydro-électrique de Memve’ele n’est qu’un début, comme l’a relevé le chef de l’Etat. C’est le coup d’envoi d’une série qui devrait se poursuivre avec d’autres chantiers importants à l’instar de celui de Lom Pangar. Ce projet capital prévoit la construction d’un barrage-réservoir d’une capacité utile de stockage de 6 milliards de m3 d’eau, d’une centrale hydro-électrique de l’ordre de 30 mégawatts (MW) au pied du barrage et d’une ligne de transport d’énergie haute tension de 90 kv de 110 km environ. Son objectif est d’accroître la capacité de régulation du fleuve Sanaga, afin d’augmenter la productivité énergétique des centrales construites ou à construire en aval.

En résorbant le déficit énergétique, le Cameroun va se donner les moyens de relancer son industrialisation, en transformant notamment ses ressources minières et agricoles. Ce qui permettra d’imprimer une nouvelle dynamique à l’économie nationale. Le recul du chômage, la baisse de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations entre autres en dépendent.


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